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l'ayatollah du rock
15 octobre 2008

[the Legendary Tigerman] naked blues

Date : 15 octobre 2008

 

En rentrant dans la Maroquinerie, on se demande si on ne s'est pas trompé : le public présent est majoritairement féminin, jeune voire très jeune, et on ne le sent pas hyper rock'n'roll ! Mais comme il y a tout de même quelques têtes supérieures à 20 ans, on comprend qu'il n'y a pas d'erreur...

 

Ça commence avec Taxi Taxi, un duo formé par deux jumelles suédoises très brunes, une fois n'est pas coutume, la chanteuse principale gérant la guitare acoustique pendant que sa soeur s'occupe de l'accordéon et du clavier... Comme on peut s'y attendre, les deux voix de Miriam et Johanna se complètent à merveille, ce qui nous donne des morceaux pop finement ciselés plutôt agréables à entendre, même si à la longue cela finit par lasser... En fait, on remarque que certains en profitent pour faire leurs exercices de tai-chi ou de yoga, ce qui explique que je ne me sente pas totalement à l'aise dans ce style...

 

Changement total d'ambiance, voire choc générationnel lorsque The Legendary Tiger Man arrive avec sa guitare pour s'installer derrière sa batterie : le leader portugais de Wraygunn profite de son side-project en solo pour pousser jusqu'au bout ses envies blues-rock sale, à base de guitare saturée sur lequel il joue en même temps les parties basse et aigue... Très vite, Paulo Furtado (son vrai nom...) demande aux spectateurs venus pour lui de venir devant la scène, car la vue de très jeunes filles devant lui le perturbe, et on comprend qu'il préfère voir des gens intéressés par sa propre musique ! Si on note la reprise du (get your kicks on) route 66 que les Cramps ont avant lui piqué à Nat King Cole, cela donne une indication supplémentaire concernant les influences toujours delta-blues, proches du Gun Club par exemple, et en dehors d'un titre un peu mièvre composé avec Asia Argento, les 55 minutes passent comme une fleur, et on espère revoir le plus rapidement le bonhomme, en solo ou avec son groupe !

 

On revient à quelque chose de plus propre avec le quatuor belge The Tellers, dont la partie rythmique accompagne deux guitaristes, l'un aux sonorités plutôt country, l'autre (le chanteur) grattant sa guitare acoustique, pour un résultat pop-folk-rock évoquant les Beatles qui se laisse écouter, sans pour autant mériter les cris d'extase provenant de la fosse très rajeunie et très enthousiaste... Si les influences du début du groupe (il y a 3 ans) oscillaient entre Libertines, Violent Femmes et Bob Dylan, on ne peut dire qu'elles ont changé du tout au tout depuis, en revanche on sent que la morgue anglaise les a bel et bien atteints (surtout le chanteur ?), la rançon du succès sans doute... Bon, c'est bien gentil, ça fait plaisir de voir autant d'yeux briller dans le public, mais comme ça ne révolutionne rien, ça m'aura permis de rentrer assez tôt...

 

Demain, France Cartigny et Manu à la Boule Noire.

 

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