Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
26 septembre 2008

[Killing Joke] unspeakable

Date : 26 septembre 2008

 

Un Trabendo bien rempli, pas très jeune mais enthousiaste, avec du t-shirt de collection qui pourra être remplacé sur place si besoin est, car le merchandising est tout à fait abordable, pour une fois...

 

Ça commence avec les Français de Treponem Pal, qui pendant 40 minutes vont nous proposer un métal-indus de facture tout à fait correcte, à base d'une grosse rythmique associé à deux grosses guitares, le clavier ne s'entendant que très peu... La voix est adaptée au style, même si la réverb est un peu trop présente à mon goût, et si l'envolée hard-rock sur un solo est largement superfétatoire, le reste se laisse plutôt bien écouter, sauf bien sûr quand le clavier prend le dessus... On notera un titre hommage à Paul Raven, qui les aidait sur le dernier album au moment de son décès prématuré, et un accueil globalement positif du public, il faut dire qu'on n'est tout de même pas si éloignés de la tête d'affiche !

 

Car les Killing Joke sont réputés être à l'origine du mouvement métal-indus, même si les premiers albums étaient assimilés à la mouvance punk/post-punk existant à l'époque au Royaume-Uni... Ça tombe bien, cette soirée est axée sur les deux premiers albums, et après une arrivée sur le rock'n'roll du pédophile gary Glitter, Jaz Coleman et ses 4 musiciens arrivent sur scène et entament avec requiem la restitution de leur premier album, avec un son très proche du son originel à vrai dire, et des morceaux plus ou moins fidèles... Jaz est toujours aussi habité dans sa combinaison, et pourrait très bien remplacer le croquemitaine dans les histoires enfantines, et la première demi-heure est intégralement consacre au premier album éponyme de 1980, ce qui ravit les fans au plus haut point, il faut bien dire que les musiciens (originaux, qui avaient créé l'album) sont au point, bien aidés par un jeune aux claviers, et on arrive en fin d'album avec l'impatience de pouvoir passer à l'année suivante, et à l'album "what's this for...!", mais la surprise est l'irruption du eighties issu de "night time" (1985), en une version hyper pêchue qui opère une transition parfaite ! On a donc droit au deuxième album, tout aussi efficace, dont on retiendra un madness de très haute volée, et c'est lors des premières mesures de the wait qu'on s'aperçoit que ce titre n'avait pas été exécuté dans la première partie... Après un rapide intermède, le groupe revient pour un rappel entamé par un nouveau titre (très proche du son du début des 80's, ça présage du bon pour la suite !), suivi des singles are you receiving et change, de quoi boucler en beauté cette première soirée qui dépasse les 95 minutes, même si la set-list semblait comporter plus de titres...

 

Peut-être retrouvera-t-on ces titres demain soir au même endroit, pour une soirée consacrée à l'album "pandemonium" et aux singles des années Island...

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 207
Publicité