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l'ayatollah du rock
21 septembre 2008

[And Also the Trees] in my house

Date : 21 septembre 2008

 

Un Alhambra bien rempli ce soir, avec un public de trentenaires-quadras globalement propre sur lui et plutôt calme, il faut dire que de voir des concerts dans des salles avec seulement des places assises n'incite pas à l'agitation dans les rangs...

 

Une petite Autrichienne à la toute petite voix (elle ne chantera heureusement pas), seule sur scène, nous offre une prestation pour le moins étonnante : armée d'un theremin, elle aligne les boucles électroniques, utilisant sans doute des pédales (voire d'autres choses) qu'on ne distingue pas derrière les retours, pour un résultat qui évoque un genre de musique contemporaine plutôt surprenant en première partie d'un concert classifié "rock" ! L'agitation des mains autour des deux antennes amuse assez les spectateurs, qui pourraient imaginer assister à un concours de "air-direction d'orchestre" (dans la foulée du air-guitar...), et si certains quittent la salle pour profiter du bar (qui n'existait pas ici il y a 4 mois...), on ne ressent pas d'animosité particulière... Au bout d'1/2 heure émaillée de divers incidents (craquements, baisses de niveau de son...) qui auraient bien pu faire partie du show, le morceau s'arrête (enfin ?), le public applaudit, la donzelle en entame un nouveau, le public commence à siffler, et l'arrivée sur scène du régisseur pour annoncer à Pamelia Kurstin qu'elle a rempli son temps est l'occasion d'applaudissements nourris, histoire de bien montrer que même les meilleures choses doivent avoir une fin !

 

Pour leur troisième venue à Paris en 3 ans, les 5 membres de And Also The Trees n'ont pas changé grand chose à une formule qui avait fait mouche les fois précédentes : des musiciens très au point, qu'il s'agisse de la rythmique batterie/basse (ou contrebasse électrique, avec ou sans archet...), de la claviériste-melodiciste-maracassienne qui n'en fait pas trop, ou du guitariste incontournable dont le son peut parfois évoquer (j'ai bien dit "parfois", hein !) Theo Hakola, au service (réciproque) d'un chanteur toujours aussi maniéré (habité ?) mais efficace et charismatique au possible, n'ayant pas besoin d'un jeu de scène extravagant pour retenir l'attention... Comme souvent, le jeu de lumières est essentiel (et réussi), les morceaux entre créations d'ambiances et envolées rock bien rythmées sont la plupart du temps assez courts (on a souvent l'impression qu'ils pourraient durer bien plus, mais qu'ils s'arrêtent à leur apogée...) et évoquent à leur habitude les Crime & the City Solution, avec un brin de Nick Cave, et une once de jazz (la contrebasse, sans doute...)... Le set est agencé de manière surprenante (40 minutes, puis une pause d'une dizaine de minutes, avant 40 nouvelles minutes), suivi d'un rappel d'un bon 1/4 d'heure, puis d'une ultime chanson qui ravit les fans, on aura donc largement dépassé les 1h40 de (très bon) set ce soir, avec une fin de concert à 23h15 en plein Paris, ce qui n'est pas non plus habituel !

 

Mardi, direction la Mécanique avec Tony Truant...

 

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