[Fête de l'Huma] red light

Date : 13 septembre 2008

Finalement, tous les ans on s'attend à recevoir des trombes d'eau à la Fête de l'Humanité, mais on s'en tire généralement avec 3 gouttes, et ça a encore été le cas ce samedi, avec en prime de belles apparitions du soleil... de quoi mettre chacun de bonne humeur !

La preuve en est donnée dès l'apparition des Plastiscines sur la scène Zebrock, car les 4 jeunes filles sont visiblement heureuses d'être là, et le public également... Dès le premier titre (un nouveau morceau ?), on retrouve l'énergie habituelle et le fun qui constituent la marque de fabrique de Katty et ses partenaires, et le mélange de titres déjà connus (loser, bien sûr, mister driver, under control, bicyclette... la majeure partie du 1er album, en fait !) et de nouveautés (deux autres titres encore non parus) qui ne déparent pas permet de constater que les filles ont de l'envie à revendre, et ne veulent pas se contenter de leurs lauriers... En dehors de quelques lanceurs de cacahuètes déjà éméchés en ce tout début d'après-midi, le reste de la foule semble apprécier la prestation du groupe, spécialement la très efficace reprise du these boots are made for walking (Nancy Sinatra) et le final lost in translation permet de jouer et d'échanger avec le public, pour clore parfaitement ces 45 minutes qui auront fait passer aux oubliettes la prestation en demi-teinte de décembre dernier au Gibus : visiblement, le passage à l'étranger a fait un bien fou au quatuor et lui a redonné une pêche d'enfer !

Après avoir survolé la prestation de Gilles Servat sur la Grande Scène (difficile de juger en 3 titres, dont une adaptation pas vraiment à mon goût de dirty old town...), et d'autres petits groupes au fil des divers stands, on attend beaucoup de Arno, et si on doit regretter une chose dans son set, c'est que cela ne dure pas plus longtemps ! Car le Belge, accompagné de son habituel claviériste et de musiciens apparemment renouvelés, nous offre un spectacle attendu mais tout à fait au point, où la gestuelle toujours décalée et hypnotique du chanteur fascine, pendant que sa voix rauque ne peut qu'évoquer les meilleurs souvenirs de crooners, avec un mélange de titres récents et d'anciennetés pouvant remonter jusqu'à TC Matic... Si certains n'avaient pas été convaincus de sa prestation au Cabaret Vert, ce soir les spectateurs qui le découvraient n'ont pas dû être déçus, car il y en a pour tous les goûts, entre blues et rock, avec pour finir l'habituel putain putain... Classique, mais toujours totalement plaisant !

Par la suite, on ne verra que le rappel (madame rêve et vertige de l'amour, dans des versions plus proches de ses derniers albums que des originaux...) d'un Bashung marqué mais à la voix étonnamment juste, ce concert ayant fait plaisir aux fans, qui n'étaient sans doute pas les mêmes que pour les Babyshambles, qui n'ont cette fois pas annulé leur prestation...

Lundi Franka, mardi Mell, dimanche And Also the Trees, une très bonne semaine qui s'annonce !