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l'ayatollah du rock
4 septembre 2008

[Stray Cats] rebels rule ? not really...

Date : 4 septembre 2008

 

Petite configuration ce soir au Zénith, avec une fosse pas très dense, et des gradins à peine remplis sur la partie basse pendant que la partie haute est fermée... Si on ajoute à cela une bonne dose de blaireaux plus occupés à utiliser leurs appareils photos qu'à bouger, on peut imaginer que les spectateurs ayant déboursé de 45 à 67 euros ne sont quasiment que des fans absolus (le look est de rigueur ce soir !) qui ne veulent pas rater la tournée européenne d'adieu 2008...

 

Histoire de se mettre en jambe (en oreille ?), Buzz Campbell & Hot Rod Lincoln viennent tenter de chauffer la salle dès 20h, mais il faut bien avouer que le country-rockabilly soft du trio californien ne suscite guère l'enthousiasme, ce qui offre l'avantage de permettre d'aller se désaltérer avant le grand moment, mais on aurait tout de même préféré une première partie un peu moins molle du genou pour combler la première demi-heure...

 

Il n'est pas encore 21h00 et les lumières s'éteignent pour accueillir les trois membres originels des Stray Cats, qui toujours très classieux entament leur set par un rumble in brighton bien exécuté, quoique sans folie... On est ici devant le groupe qui a (re)lancé le rockabilly en Europe au début des 80's, et si certains titres plus obscurs apparaissent de temps à autres, on a droit à des titres plus connus (double talkin' baby ou something's wrong with my radio), voire à des successions d'antiquités (stray cat strut / runaway boys / sexy & 17) qui montrent que le groupe maîtrise bien son sujet, mais malheureusement sans faire en sorte que chacun rentre en transe : devant des versions propres mais assez identiques aux versions studio, il est difficile de sauter au plafond... Lee Rocker fait ce qu'il peut avec sa contrebasse, Slim Jim s'amuse devant, derrière, et tout autour de sa batterie minimaliste (2 cymbales, une caisse claire et une grosse caisse, le tout parfois agrémenté d'éléments annexes supplémentaires de type tom basse ou autres cymbales...), mais il semble que Brian Setzer ne soit pas au top de sa motivation avec sa guitare, ce qui fait sembler le set un peu statique... Il y a pourtant de très bons moments, comme cette magnifique reprise du sweet gene vincent de Ian Dury, suivi d'un blast off de bonne facture, mais quand on s'aperçoit que fishnet stockings et rock this town closent la prestation à 22h15, on commence à la trouver saumâtre... Il y aura bien un rappel, une reprise assez moyenne du i fought the law de Bobby Fuller (popularisé par les Clash, bien sûr !), mais lorsque le chanteur quitte la scène quasiment sans explication, suivi par ses deux acolytes, on commence à se dire que c'était peut-être ce soir "the great rock'n'roll swindle"... Après une très succincte enquête, il semblerait qu'un couteau ait atterri sur la scène, ce qui aurait incité le groupe à en finir, mais on ne peut penser à un alibi foireux... Cela étant, ce n'est pas avec la plus que sommaire fouille à l'entrée que le moindre AK47 aurait pu être détecté, alors un couteau... Il n'empêche, une prestation plus que moyenne, pour une durée à peine acceptable, avec un tarif exorbitant, on est en droit de hurler au scandale, une fois de plus ! Et encore, certains sont venus de très loin (du Royaume-Uni, par exemple), et doivent ressentir une impression plus que désagréable...

 

On a donc une semaine complète pour passer à autre chose, en l'occurrence The Ex au Cabaret Sauvage, ce qui devrait constituer une valeur sûre...

 

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