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l'ayatollah du rock
3 juillet 2008

[Sheeduz] blank page

Date : 3 juillet 2008

 

Cela commençait à faire un petit moment que je n'avais pas mis les pieds à la Flèche d'Or, et il faut bien avouer que les choses n'y ont pas vraiment changé, si on excepte une affluence un peu limitée ce soir (vacances obligent ?) et la disparition du canapé devant la scène...

 

Ça commence avec un jeune homme seul avec sa guitare, Kristov, qui si l'on en croit sa biographie a mis en péril sa santé mentale à cause des vibrations de sa guitare électrique, et aurait paraît-il participé à la Nouvelle Academy, ce qui n'est à l'honneur de personne, surtout pas de ceux qui la regardent... Pendant un bon quart d'heure, il nous propose des petites chansons d'amour ni irritantes ni désagréables, avant de se voir rejoint par un acolyte chargé des percussions, dont le bruit bien trop sourd n'arrange finalement pas du tout les choses ! La reprise sans âme du be my baby des Rubettes est l'occasion de tester les capacités vocales du public (résultat proche du néant...), et cette demi-heure se passe sans heurt, sans enthousiasme non plus, à vrai dire sans qu'on en retienne grand chose...

 

Le duo mixte Verone fait plus dans la chanson intelligente, teintée de petites sonorités diverses et étonnantes (ukulélé, kalimba...), et les premiers titres rappellent sans déplaisir la première face de l'album éponyme d'Higelin en 82, invoquant la langueur, le soleil, et l'ambiance générale devient assez sympathique... Bien sûr, les titres ne restent pas tous dans cette mouvance, seuls l'inventivité et le goût du détail insolite font le lien tout au long du concert, et même si on n'accroche pas nécessairement jusqu'au bout, et que la voix du chanteur peut avoir tendance à irriter, on ne peut nier qu'il se passe quelque chose sur scène pendant 35 minutes, et qu'il n'y a pas besoin de faire péter les décibels pour attirer (retenir ?) l'attention...

 

En résidence dans ce lieu, Sammy Decoster est un quatuor basse-guitare-clavier-batterie, dont le "blues rural" très orienté Elvis annoncé me fait plutôt penser à un mix Doors-Noir Désir, largement mâtiné de folk-rock FM, si quelqu'un arrive à imaginer ce que cela peut signifier, y compris dans mon esprit... C'est plutôt bien fait, on ne peut pas dire le contraire, mais cela me laisse totalement froid, et ce n'est pas le slow final qui clôt ces 45 minutes qui m'incitera à y retourner... Le public apprécie, mais je ne suis décidément pas dans le même mood !

 

On change totalement d'optique avec les Sheeduz, puisque le trio audreyesque guitare-batterie-chant, parfois accompagné de basse, est à 100% rock'n'roll, y compris lorsque la guitariste délaisse son instrument pour un clavier... Depuis plus de 8 mois qu'on ne les avais pas vues sur scène, un nouveau morceau a été bien abouti, mais on remarque surtout que les morceaux "anciens" ont quasiment tous évolué, plus ou moins profondément, et on en regrette d'autant plus les problèmes divers qui gâchent largement la première partie du set (disparition du son, manque d'ampleur, ...) ! Ayant appris à lutter contre l'adversité quelle qu'elle soit, les filles emmenées par une chanteuse désormais blonde platine s'appuient sur des valeurs sûres (sick boy, welcome to mine) pour emporter l'adhésion des rares non-convertis, et le set aurait mérité d'aller bien au-delà de la quarantaine de minutes qui leur est accordée... Ça fait du bien de les retrouver, vivement la prochaine fois, sans problèmes on l'espère !

 

Demain, on retrouvera Object et No Tears au Klub.

 

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