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l'ayatollah du rock
27 mai 2008

[Flogging Molly] requiem for a dying song

Date : 27 mai 2008

 

Un concert sold-out depuis longtemps déjà, ça réconcilie un peu avec le public rock, qui est ce soir jeune (même si les anciens sont largement tolérés) et mixte (beaucoup de filles, ça calme !), et la Maroquinerie promet donc d'être en ébullition...

 

A 20h30 précises, les 3 membres hawaiiens de Pepper arrivent sur scène, les deux chanteurs (basse et guitare) déjà torses nus (pour la chaleur ou pour montrer les pecs ?) pendant que le batteur restera tranquillement caché sous son t-shirt... le groupe commence avec du punk à roulettes, puis le guitariste descend dans la fosse organiser le pit "comme avec Pennywise", et ensuite on a droit à un genre de rock-ska-reggae, qui permet sans doute de danser/pogoter, tant l'énergie dépensée est grande, mais s'avère très rapidement très faible, musicalement parlant ! Les chanteurs s'amusent, font énormément participer le public, et les morceaux sont souvent très courts, mais il faut bien avouer que l'attitude ne suffit pas pour faire un bon concert... Heureusement, cela ne dure que 25 minutes, et si on retient une chose, c'est que c'est l'anniversaire du batteur... Pour le reste, on préfère largement les titres qui passent pendant le changement de plateau...

 

Cela faisait 2 ans et demie que je n'avais pas revu sur scène les Flogging Molly, mais je n'avais guère de doutes sur leur prestation, et cela s'est confirmé ce soir : les 7 Américains (L.A.) restent les fidèles héritiers des Pogues, avec ce brin d'accélération punk en sus qui rend folle la foule ! Avec un mélange d'instruments rock (guitares, basse, batterie) et traditionnels voire folk (guitare acoustique, banjo, mandoline, violon, pipeau, accordéon), il faut environ 2 secondes avant que la fosse ne rentre en transe, et cette transe durera tout au long des 75 minutes du set... Le chanteur binoclard (genre Elvis Costello...) à la voix assez aigue conserve un humour assez fin (venant de ma part, vous pouvez avoir des doutes...), qui même en anglais est compris par l'essentiel du public, dont une partie est de toute façon anglophone... Les nouveaux titres déclenchent autant l'hystérie que les plus anciens, et même les parties plus lentes (le début du rappel est assuré par le chanteur seul avec sa guitare acoustique) sont écoutées avec adoration, les spectateurs connaissant au passage quasiment toutes les paroles par coeur ! Si l'appellation "punk celtique" est réductrice, elle traduit tout de même bien la volonté du groupe de mélanger musique traditionnelle irlandaise et énergie punk, sans aucune agressivité ni sur scène ni dans la fosse, et après les Dropkick Murphy's il y a un mois, cette deuxième couche est un vrai bonheur, que les trombes d'eau qui s'abattent au sortir de la salle ne réussissent même pas à gâcher !

 

Demain, direction le Glaz'Art avec les Uncommonmenfrommars.

 

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