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l'ayatollah du rock
22 mai 2008

[Pigalle] l'amour forain

Date : 22 mai 2008

 

Un Bataclan bien rempli, avec pour une fois un début de concert 3/4 d'heure après l'heure annoncée sur les billets ce qui permet aux retardataires de ne rien rater...

 

Remarquez, à entendre hurler à la mort le débile profond debout à ma gauche dès les premières secondes de la prestation de Bensé, on se doute que la chanson folk-blues du chanteur seul avec sa guitare et son harmonica ne va pas plaire à tout le monde... Pourtant, il faut reconnaître que le public l'accueille plutôt chaleureusement, alors qu'on était quand même assez loin de l'imaginer, et il faut bien avouer que le fait de reprendre tostaky aide bien à se mettre le public dans la poche, alors que la reprise en elle-même n'est pas plus enthousiasmante que cela... On peut également penser qu'en moins de 25 minutes, les spectateurs ne se sont pas encore lassés de cette première partie qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, c'est le moins que l'on puisse dire !

 

Le public semble plutôt trentenaire, inconditionnel, et prêt à danser pendant tout le concert de Pigalle, qui arrive sur scène à cinq, avec François Hadji-Lazaro accompagné de la section rythmique de Pigalle du dernier album et de ses deux accompagnateurs François sur sa carrière solo, aux guitares et clavier/accordéon... Et on se rend compte très vite que le son du concert se rapprochera très souvent du son FHL (sans reprendre de morceau du répertoire solo, d'ailleurs), et pas assez souvent du son Pigalle à mon goût... Il y aura tout de même des bons moments, comme sur betty, la patate, il boit du café ou éternel salaud, mais d'autres titres paraîtront légèrement affadis, tels les lettres de l'autoroute, le chaland ou marie la rouquine... Et les nouveaux titres, tout joués ce soir, sont également partagés entre enthousiasme (le dézingueur) et quasi-indifférence (dors, petit bled ou rejouer juste une fois à la récré avec les potes), quoique adoptés illico par le public qui ne se pose visiblement aucune question : la fête annoncée correspond à son attente ! Les apparitions d'historiques pigalliens (guitare, batterie, sax) permettent de jeter un pont entre passé et présent, mais outre le fait que la set-list ressemble beaucoup au CD qui vient de sortir, que les paroles sont parfois oubliées, et que le son et la balance sont dans l'ensemble assez pitoyables, les titres interprétés font souvent partie du répertoire joué sur scène par FHL en solo, jusqu'au titre des Garçons Bouchers (non, pas la bière, mais les vieux à la poubelle), et l'étrange impression d'une reformation-alibi me traverse l'esprit plusieurs fois... En terminant sur l'incontournable scie (dans la salle du bar-tabac de la rue des martyrs), puis une version a cappella et acoustique de sophie de nantes, il n'y avait pas non plus beaucoup de risques, et le public repart globalement heureux, sauf les rares dubitatifs qui comme moi estimeront que cette reformation semble quelque peu factice...

 

Demain, pour se remettre dans le droit chemin on ira jusqu'au Tamanoir pour (re)voir Dominic Sonic.

 

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