[the BellRays] testify

Date : 27 avril 2008

Pour clore ce dimanche propice aux cancers de la peau, retour à la Maroquinerie pour une soirée sous le signe du rock'n'roll et de la soul...

Venus du Danemark, les Power Solo sont trois, dont deux frères aux guitares, et oeuvrent dans un rockabilly qui est loin d'être classique tant il est déjanté ! Le trio, qui joue à l'occasion les backing-bands pour les Heavy Trash, insère indifféremment du phrasé rap, du slow, des miaulements ou de l'énergie punk dans son rock'n'roll, le petit frère utilise une drôle de guitare plate sur un titre, le grand frère est le plus cinglé du groupe et vient même faire un petit tour dans la fosse, et le mot d'ordre est simple : énergie et plaisir ! Pendant 40 minutes, on ne pense à rien d'autre qu'à la musique, et on en est presque à regretter que cela ne dure pas plus lorsque les lumières se rallument...

Les regrets ne durent cependant pas très longtemps, car les Bellrays arrivent assez vite pour prendre le relais, et comme le répète souvent l'incontournable Lisa, chanteuse du quatuor, on est tous là pour "make noise and feel good about it" ! Le récent changement de line-up n'a pas révolutionné l'idée de base du groupe, qui globalement correspond au mariage de la soul et du rock'n'roll, un peu du type "Aretha sings with the MC5", mais on remarque que si l'énergie reste aussi présente que lors des tournées précédentes, il y a un peu moins de folie qu'avant, avec des vrais morceaux de pure soul, qui permettent à la chanteuse de démontrer encore plus clairement ses capacités vocales... Ces 4 ou 5 titres permettent d'ailleurs de mettre encore plus en valeur les envolées rock du reste du répertoire, avec un guitariste qui ne multiplie pas les solos, un bassiste efficace et hâbleur et un batteur métronomique sans trop d'exubérance... En une heure de set, à laquelle se rajouteront 10 minutes de rappel, l'enthousiasme du public ne redescendra pas d'un seul cran, et cette lourde semaine musicale se termine donc de la meilleure des façons, avec un set carré, impeccable qui ne laisse aucun regret, même en dépit de sa relative brièveté !

Jeudi, on revient (encore) à la Maro pour les Washington Dead Cats.