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l'ayatollah du rock
25 avril 2008

[Danko Jones] sleep is the enemy

Date : 25 avril 2008

 

Grosse affluence ce soir à la Maroquinerie, où il ne faudra pas moins d'une heure pour faire rentrer tous les rockers dans la salle, en prenant son temps vu que la première partie ne se sera finalement pas présentée... bizarre, tout de même...

 

Il y a pile deux ans, le Trabendo avait retenti de plaisir lors du concert de Danko Jones, ce soir c'est la Maroquinerie qui en fera la très agréable expérience ! Le trio canadien basse-guitare-batterie arrive sur scène à 21h pétantes, et il faut d'entrée mettre les choses au net : si le groupe affiche comme références AC/DC, Kiss et Motley Crue, le son dégagé n'est rien d'autre que du rock, on est loin des poncifs du genre hard-rock, il n'y aura que très peu de solos, et pas totalement insupportables, et la chose que l'on retient essentiellement est l'énergie pure qui existe sur scène ! Ce genre de heavy-rock est impressionnant d'efficacité, et cela est renforcé par l'habitude de jouer 3 ou 4 titres d'affilée avant de prendre le temps de se poser, de parler (beaucoup, et avec humour) avec le public, avant de reprendre de plus belle... Le public, conquis d'avance, répond quand il le faut aux demandes des musiciens, et le très charismatique chanteur ne manque pas une occasion de nous démontrer, au détour de facéties faciales incessantes, qu'il n'est pas loin de posséder la langue la plus longue du monde... On n'est pas dans le hard, ni dans le punk, pas non plus dans le métal, juste un mix de tout cela, qui ne dévie que rarement sur des choses plus lourdes, et lorsque le discours est un peu long, la rythmique reprend les choses en main et ne laisse pas l'enlisement survenir ! De fait, la salle commence rapidement à sentir le fauve (et étonnamment également le boeuf bourguignon, mais peut-être n'était-ce que très localisé), la chaleur sans être intense est tout de même réelle, et s'il faut en finir au bout d'1h20, chacun en profite pour respirer librement... Un concert direct, sans fioritures inutiles, qui nous aura une fois de plus donné une belle illustration de ce que peut être l'efficacité !

 

Demain, on y retourne pour les Long Blondes.

 

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