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l'ayatollah du rock
28 décembre 2007

[Plastiscines] shake !

Date : 28 décembre 2007

 

 

Dernier concert de l'année ce soir au Gibus, avec un public très jeune, complété par les parents des musiciens et les journalistes de Rock&Folk, journal qui organise ces soirées "Embûches de Noël"...

 

Ça commence avec les Frogs in Fire, un quintet entièrement masculin, qui fait dans la musique capillaire : chacun des cinq membres du groupe doit vraiment passer du temps à se coiffer le matin... Les premiers titres, très énergiques et très rock, ont tendance à rappeler les regrettés Roadrunners, ce qui est plutôt une bonne initiative, mais on regrette amèrement que le guitariste principal se conforme à sa coupe de douilles en interprétant des solos assez inutiles... Remarquez, au bout d'un moment, il n'y a plus à se poser trop de questions, on se retrouve plus vers Trust qu'autre chose, et on attend la fin des 35 minutes avec impatience !

 

Quand le second groupe arrive sur scène, on note immédiatement le t-shirt Motorhead du chanteur, la guitare Flying V Gibson du guitariste, et la présence d'une bassiste dans le quatuor : The Spine va oeuvrer dans le rock lourd, hésitant entre hard et heavy rock, reprenant même le ace of spades de Motorhead dans une version sans imagination... Il va sans dire que la demi-heure est bien longue, d'autant qu'il est impossible de trouver un coin isolé phoniquement ! Mais on ne désespère pas encore, attendant la suite avec impatience...

 

Une nouvelle batteuse au sein des Plastiscines, c'est l'une des attractions de la soirée, mais il faut avouer qu'une partie du public a déjà quitté les lieux : les filles ne sont sans doute pas heavy-compatibles ! On sent d'entrée qu'elles sont au point, et que l'intégration d'Anaïs est bien réussie, et le set est bien ramassé, incisif, et on a même droit à un nouveau titre... Il faut bien admettre que le public resté sur place n'est pas hyper enthousiaste, ce qui énervera (artificiellement ?) le groupe pendant mister driver, et que la reprise du she's lost control de Joy Division n'est pas réellement convaincante (tout en notant que cette version est réellement originale, ce qui change un peu des copieurs habituels !), mais dans l'ensemble ce set clôt l'année de concerts de manière tout à fait honorable !

 

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