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l'ayatollah du rock
19 décembre 2007

[Charles de Goal] retire tes doigts !

Date : 19 décembre 2007

 

Mercredi soir, la froidure n'incite pas trop à sortir de son nid douillet, mais l'invitation ferme de Pilipe à fêter ses 40 ans ne se refuse pas ! Donc on se dirige vers la Féline, où nous attend la 'Charles de Goals' Fest", où l'on nous promet des animations sympathiques (concours de tektonik, concours de crochet (ou ai-je confondu avec radio-crochet ?), présence de DJ Stif et DJ Kode (il m'a fallu du temps pour les comprendre, ces deux là...), et quand on rentre dans le bar on aperçoit illico une batterie, des amplis, et on s'attend donc à de bien bonnes choses !

 

Car à force de traîner parmi les stars du showbiz, on touche enfin au Sein des Seins : être invité à un concert privé, c'est la reconnaissance ultime ! Donc on se balade (on essaie, c'est un peu étroit !) entre frustrés, accros au chien chaud, désastres joyeux, myspéciens pas spécieux qui se révèlent enfin sans leurs avatars, et les discussions vont bon train jusqu'à ce qu'une petite voix se fasse entendre pour nous annoncer le début du concert de Charles de Goal ! Le bar n'étant rempli que d'amis ou presque, il n'y a pas la moindre once de retenue dans le public, qui tout au long des 3/4 d'heure ne cessera de danser, chanter, applaudir, crier, bref passera du vrai bon temps ! Commençant avec un nouveau titre (qui devrait ouvrir le prochain album), les 4 musiciens nous montrent une fois de plus que ceux qui voudraient placer le groupe dans une case "new-wave" ou "cold-wave", voire même "post-punk", sont dans l'erreur : mesdames et messieurs, il n'y a pas à tortiller, c'est bien de punk qu'il s'agit ici, surtout dans les conditions du lieu qui font qu'on n'entend que très peu le clavier... Alternant les titres historiques et les nouveautés, le set est hyper tendu, hyper serré, Thierry ne laisse aucun répit entre les morceaux, et frédéric, modem, hop hop hop, soupirs, kling-klang, ambiance répétitive s'enchaînent, avec Etienne et Patrick très concentrés, pendant que Thierry et Pilipe sont plutôt dissipés et multiplient les petites blagounettes entre eux... Après une vraie-fausse sortie, nous avons droit à la reprise hyper efficace du damaged goods de Gang of Four, avant que le set ne se termine définitivement sur un finger weg d'enfer, rappel inconscient au fermez la porte sans nul doute...

 

On a à peine le temps de se remettre de ce tsunami sonique que se présente sur l'absence de scène le trio Monkey Test, mythique (le bruit circule sur myspace depuis de longs mois...) side-project en stand-by comportant Patrick à la basse, Pilipe derrière ses fûts, et Bruno à la guitare, et qui en trois morceaux totalement punk (incluant une reprise du london's burning des Clash !) achève le public, qui n'a ainsi plus qu'à se diriger vers le zinc pour se remettre de ces fortes émotions... Quand en plus on découvre que le Pilipe a une parentèle ardennaise, on se dit que le monde est finalement bien petit, ma bonne dame, et patron resservez-nous la même chose !

 

La suite est encore aléatoire, et dépendra du bon vouloir des étudiants de Jussieu... Au pire, ce sera samedi à Mains d'Oeuvre avec Acetate Zero.

 

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