Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
13 novembre 2007

[Sinéad O'Connor] nothing compares...

Date : 13 novembre 2007

 

Le Casino de Paris n'est pas loin d'avoir fait salle comble ce soir, avec un public propre sur lui, calme, pas très rock'n'roll en fait...

 

La première partie est assurée par une jeune fille inconnue (impossible de trouver son nom, même sur le site du Casino !), blonde, grande, fine, avec une guitare, et qui pendant une grosse vingtaine de minutes nous présente ses chansons, alternant le français et l'anglais, les titres rapides et les ballades, aidée qu'elle est par une voix assez intéressante, qui parvient à compenser le niveau sonore très bas qu'on lui a accordé... On aurait même pu lui accorder quelques minutes de plus, plutôt que cet entracte de 20 minutes pendant lequel on nous diffuse "theology"...

 

Il y a deux ans et un jour (il faut être précis !), Sinéad O'Connor tournait pour jouer uniquement son album reggae, sans rien reprendre des ses anciens titres, ce soir on est gâtés d'entrée : un the emperor's new clothes qui met tout le monde à genoux, suivi par i am stretched on your grave, autrement dit on est remonté directement en 1989 et à l'album "i do not want what i haven't got", qui aura droit également à three babies, le titre de Prince nothing compares 2 u, the last day of our acquaintance, et un black boys on mopeds en rappel, avec également le never get old datant de 20 ans.. Le groupe accompagnant l'Irlandaise est composé du fidèle batteur (John Reynolds), d'une bassiste, d'un guitariste, d'une violoniste, et d'un claviériste/accordéoniste/flûtiste, autant dire que les morceaux sont vraiment joués, ce qui permet de belles interprétations, et également quelques petites variations : le plaisir du concert, en bref !

Le nouvel album "theology" n'est finalement convoqué que sur une série de trois titres (dark i am yet lovely, something beautiful, le très beau if i had a vineyard), alors qu'on repasse par "universal mother" (in this heart, a cappella avec les deux filles et le guitariste, et thank you for hearing me), des bandes originales de films (you made me the thief of your heart, waterhorse), ou le mésestimé "faith and courage" (the lamb's book of life et what doesn't belong to me)... Comme la voix de Sinéad reste incomparable, donnant des frissons pendant une heure et demie, et que son attitude pleine de réserve ne fait qu'accentuer l'empathie créée autour de sa personne, on ne peut lui en vouloir de ne pas avoir joué d'autres titres, de toutes façons elle pourrait jouer à peu près n'importe quoi qu'on retournerait la voir : eh bien oui, il m'arrive parfois d'être totalement inconditionnel, et c'est le cas avec la belle... Vivement qu'on la revoie dans deux ans (moins, si possible...) !

 

Demain, ce sera The National à l'Elysée Montmartre.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
  • Chroniques d'albums, CR de concerts, et autres joyeusetés, toujours avec beaucoup de mauvaise foi... le programme des festivités à venir ? ça manque de place ici, tout est sur le profil, juste au-dessus...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 025
Publicité