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l'ayatollah du rock
10 novembre 2007

[Theo Hakola] il n'y a pas de jolie fille à droite

Date : 10 novembre 2007

 

L'Ubu est une salle rennaise, avec une belle scène, des gradins, un bar à portée de voix, et une configuration finalement assez étrange...

 

On ne s'attardera pas sur la prestation d'Imbert Imbert, on a dit ce qu'on en pensait il y a quinze jours... On notera tout de même que le public restera assez statique, assis, voire même endormi ? De plus, il reprendra le salut manouche de Renaud, ce qui permettra au public de chanter un peu... Comme souvent, les adeptes seront bien contents, et ceux qui avaient souffert 1/2 heure il y a 15 jours devront souffrir 1h30 ce soir...

 

Après avoir évacué quelques pochetrons très légèrement agités, on passe aux choses sérieuses avec l'arrivée sur scène de Theo Hakola, accompagné de ses complices habituels (basse, batterie, guitare et évidemment violon). Ce coup-ci, le public est majoritairement debout, mais reste tout de même étonnamment froid, ne réagissant que peu aux petites pointes habituelles du chanteur, qui semble lui-même surpris de cette apathie... Pourtant, il y a de quoi s'enthousiasmer : débutant sur deux titres du précédent album "overflow" (shoot me et cherries), le groupe alterne titres de son dernier album (defeat, he said she said, le pamphlet ô tendre jeunesse, la version countrysante de hunger burns, from little wolf to hair of the dog...) et morceaux personnels plus anciens (à la demande du public, une version imprévue, a cappella, et lacunaire de chère maman, un goddamn song extraordinaire, liberate me for new year's eve...), en passant par le très Orchestre Rouge je cherche une drogue, avant de finir par reprendre du Passion Fodder (struggle for love comme fin de première partie, l'excellentissime and bleed that river dry comme fin de 2e partie), pour le plus grand plaisir des fans pas encore partis (oui, le concert a dépassé minuit !)... Il y aura même un ultime retour sur scène, histoire d'exécuter un dernier heart hunters pour la route, et histoire de clore de belle façon 1h45 d'un groupe bien trop rare (a priori, c'était le seul concert de l'année...), et qui donnerait des leçons à bien des groupes réputés sur scène !

 

Cette après-midi, seule concession au festival des Inrocks à la Cigale...

 

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