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l'ayatollah du rock
18 octobre 2007

[New Model Army] chaos rules it all

Date : 18 octobre 2007

 

Jour de grève, mort de Bob Denard, départ définitif de Cécilia, on peut trouver toutes les explications possibles au non-remplissage de la Loco ce soir, mais comme prévu les absents ont eu tort, et j'espère qu'ils le regrettent déjà...

 

Pas de première partie, puisque New Model Army débarque juste après 22h, pour entamer son set par 1/2 heure consacrée essentiellement à son nouvel album "high", une façon d'habituer le public aux morceaux qui constitueront les classiques des tournées futures... Il faut bien le dire, les nouveaux titres ne dépareront pas dans la discographie du quintet, puisqu'on retrouve tout ce qui fait l'essence même du groupe : une alternance de morceaux bien pêchus et de ballades, qui permettent de constater que le "nouveau" guitariste venu du métal est très efficace sans sombrer dans sa passion de jeunesse, une rythmique basse/batterie au point, dont on regretterait presque de ne pas plus ressentir la basse de Nelson, un clavier présent juste quand il le faut, et Justin qui alterne entre guitare électrique et guitare acoustique, emmenant ses troupes avec son savoir-faire habituel... La dénomination "soul/punk/folk rock" est très vague, et ne correspond que partiellement à la musique du groupe, parfois qualifiée de rock héroïque, cette dénomination étant très sympathique car très vague... Au bout d'une demi-heure, Justin entame before i get old, enchaîne avec get me out, ces deux titres issus de "impurity", puis joue seul dans le noir avant que le groupe ne le rejoigne pour "entamer le concert", soit un retour à des morceaux engagés et très appréciés par le public, en variant les périodes, de no rest pour le plus ancien à one of the chosen pour le plus récent, en passant par les incontournables de "thunder & consolation" (le summum dans la discographie du groupe) tels que vagabonds ou ballad of bodmin pill, et autres joyeusetés comme vanity, wonderful way to go ou bad old world, le tout recélant de vraies pépites tout en évitant des morceaux très attendus qui ne viendront pas, sans que cela gâche la fête ! Car la force de ce groupe, c'est de réussir un concert encore excellent, en ayant omis l'essentiel des titres préférés des spectateurs... Au bout d'1h40, il faut bien que cela se termine, et chacun tente de rentrer chez soi en ayant encore le sentiment d'avoir vécu une parcelle de bonheur, ce qui est tout ce qu'on peut attendre d'un tel concert ! Vivement qu'ils reviennent !

 

Demain, si le RER fonctionne on ira jusqu'à Moissy-Cramayel pour (re)voir Gomm.

 

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