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l'ayatollah du rock
12 octobre 2007

[Burning Heads] evilution

Date : 12 octobre 2007

 

Si on vous parle de Secret Place, ne croyez pas qu'il s'agit d'un lieu réservé aux initiés, il pourrait tout à fait s'agir d'une salle de concert/répétitions, située au fin fond d'une zone industrielle à St-Jean de Vedas, à proximité de Montpellier... Être punk dans le Sud, ça oblige à avoir une bagnole, c'est dingue, non ? Donc on y était vendredi soir...

 

Arrivés un peu tard (on a dépassé le fameux "1/4 d'heure montpelliérain", on rate la première partie, mais comme il y a encore 3 groupes à suivre, on se console très vite ! La soirée débute donc avec les Sonic Chicken 4, un quintet perpignanais très orienté garage à la Pasadenas, comportant un bassiste très sobre, un batteur immense derrière son tom et son fût, une guitariste qui use (abuse ?) de sa pédale de saturation, pendant que le chanteur-guitariste est plutôt dans le style guitare country... Le seul reproche qu'on puisse faire au groupe est l'utilisation d'un malencontreux orgue, mais comme il l'échange à l'occasion contre un harmonica, un métallophone ou encore la guitare, cela ne gêne que très modérément ! De fait, c'est souvent plutôt enthousiasmant, en dépit de quelques approximations, et ces 3/4 d'heure (dans une ZI, les voisins ne se plaignent pas, ce qui laisse du temps pour les concerts tardifs...) sont une bonne entrée en matière !

 

Changement de rythme avec les Arrach, qui font dans un hardcore très classique, assez peu inventif, dont on a du mal à comprendre les paroles... De plus, on reste dans le punk rock sans jamais faire la moindre insertion dans le reggae, et on ne s'étonnera donc pas que les reprises soient légèrement décevantes : un cayenne partiel que les Parabellum savaient (et savent toujours, d'ailleurs !) rendre autrement excitant, un banned in dc qui ne rend pas hommage aux précurseurs Bad Brains... pour les adeptes du lourd c'est le pied, pour le pékin moyen ça reste largement insuffisant !

 

Le public, après avoir hésité entre la terrasse et le bar pendant les premiers groupes, finit par s'installer durablement dans la salle lorsque les Burning Heads prennent la scène d'assaut, et bien lui en prend car les Orléanais ne vont pas se moquer du monde ! Pendant 1h30, rappels prévus et imprévus compris, le quatuor va faire preuve d'éclectisme, passant sans sourciller d'un punk-hardcore bien violent à des morceaux de reggae-rock qui rappelleront bien plus les immenses Ruts que les immondes Police... Si la prestation du groupe avait un peu déçu il y a 18 mois, cette fois il n'y a pas de hiatus entre les deux genres musicaux, le reggae n'est pas séparé du rock, et on sent que chacun, dans le public ou sur scène, passe un sacré bon moment... Bien sûr, il y a cette présence d'un flipper et d'un baby-foot dans la salle, surprenante et amusante au départ, plutôt énervante quand on s'aperçoit que certains font plus de bruit autour des jeux que devant la prestation du groupe, mais on oublie, et on ne garde que le positif, d'ailleurs largement majoritaire : ce soir, les Burning Heads ont réussi une très grande prestation, et on n'émettra plus de réserves à leur sujet !

 

A suivre, le compte-rendu du lendemain soir, avec les Trash Aka L au Peyrou...

 

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