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l'ayatollah du rock
27 juillet 2007

[Auryn & the Nightingales] chapitre un

Date : 27 juillet 2007

 

Vendredi soir, la Flèche d'Or prend le temps de se remplir, mais les spectateurs ponctuels n'ont pas eu tort d'arriver à l'heure !

 

Ça commence par des problèmes techniques, puisque le premier morceau ne nous permet pas d'entendre le violon, ou au mieux par intermittence, ce qui est notoirement insuffisant dans un trio... Mrs Chan // Mr Chow // Miss (O) se compose d'une violoniste, d'une pianiste (échappée pour l'occasion de Sheeduz, pour la petite histoire) et d'un batteur, et se signale par l'absence de chant, nous aurons donc droit à 30 minutes chrono d'instrumentaux (4 titres en tout et pour tout...). Si certains reconnaissent des accointances avec Hanged Up (ne me demandez pas de précisions supplémentaires, je fais dans la rumeur non vérifiée), les influences affirmées du groupe se bornent à citer Mogwai, Tool, Mùm ou Godspeed You ! Black Emperor, ce qui ne dira pas grand-chose de plus au commun des mortels... Pour tenter de clarifier, on pourrait dire que : les morceaux sont mélodiques, plutôt calmes (on apprécie d'ailleurs les rares accélérations et énervements musicaux...), de structure non classique, avec des changements de rythme bienvenus, et que l'ensemble, s'il ne crée pas nécessairement une accoutumance immédiate, demande confirmation et en tout cas est très agréable à écouter !

 

Ça continue avec un trio belge, nommé Auryn & the Nightingales, décomposé entre la pianiste/chanteuse/Auryn Light en chef, et deux Nightingales (une Florence, bien évidemment, aux fûts, et une Meg sur un petit pied au violon et au mini-xylophone ou métallophone bien caché), et le premier morceau voit les deux accompagnatrices ornées d'ailes faire (littéralement) des bulles, avant de s'emparer de leurs instruments respectifs... Soyons francs, les premiers titres, très pop grand public, créent une horripilation certaine, par manque d'entrain, sensation de (bien trop) déjà-vu, envolées lyriques évoquant le pire de leurs influences (Queen, vous imaginez ??), et l'idée de fuir n'est pas loin... Mais on sent qu'il y a tout de même quelque chose, et on perçoit certaines réminiscences totalement incongrues, telle Arthur H, ou les Elles de manière plus prégnante, et la fin du concert nous donne plutôt de revenir dans 3 semaines au même endroit pour revoir la chanteuse, accompagnée ou non... Qui sait, avec une guitare ou une basse, ça pourrait donner pas mal !

 

Demain, on va tenter de doubler, avec Mell à Paris-Plage puis Franka au Fer à Cheval.

 

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