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l'ayatollah du rock
19 juin 2007

[Githead] raining down

Date : 19 juin 2007

 

La Maroquinerie se remplit petit à petit, à croire que l'orage qui menace incite les futurs spectateurs à traînasser pour monter la rue de Ménilmontant...

 

Sorte de "supergroupe", Githead réunit Colin Newman (frontman de Wire), Malka Spigel (ex-Minimal Compact, et son épouse au passage), Max Franken (batteur du même Minimal Compact) et Robin Rimbaud (Scanner), et si les quatre arrivent sur la pointe des pieds ou presque, ils nous offrent un show bien rodé, assez autiste (dans les rapports très limités avec le public, quelques "merci" et puis c'est tout...), mais toujours aussi original ! Il y a 2 ans, on sentait le groupe encore débutant, mais assez extraverti, ce soir c'est le contraire ! Sans être totalement arc-boutés sur leurs instruments, ils font défiler les morceaux, sans vraie passion mais avec un vrai talent... Pour décrire la musique, on pourrait aisément s'appuyer sur le passé de chacun des membres, mais cela ne résoudrait pas grand-chose : avec 2 guitares, 1 basse et 1 batterie, c'est plutôt rock, mais d'esprit plutôt pop, et les sonorités sont assez post-punk... Difficile à imaginer ? Disons que ça pourrait être une variation du Wire de 1990, sans machines du tout (hormis un morceau, chanté par Malka, qui semble un OVNI dans la set-list), et que le côté obsédant de la musique persiste... Ajoutez à cela que la basse de Malka est la base de tous les morceaux, que les guitares se superposent plus qu'elles ne se complètent, et que le batteur ne semble guère changer de rythme, sans que ça gène le moins du monde... En ne s'appuyant que ses les propres morceaux du groupe, ce set de 50 minutes nous emmène bien loin, et on a un peu de mal à revenir les pieds sur terre quand les lumières se rallument !

 

A ce moment de la soirée, on a quand même intérêt à regarder nos pieds, puisque l'orage a fini par éclater, que cela a incité une canalisation à lâcher dans les toilettes, et que des flots d'une eau nauséabonde envahissent rapidement la salle, ce qui oblige à la faire évacuer ! Décidément, il se passe toujours quelque chose à la Maro !

 

Après une heure d'atelier plomberie-nettoyage-essorage, on nous autorise à redescendre dans la salle, et le set de Black Strobe commence quasi-immédiatement... Le quatuor est plutôt connu pour ses DJ-set et ses remix, et on n'est donc guère surpris de la tonalité très techno insufflée dès le premier titre. Pourtant, il y a 2 guitares, 1 basse et 1 batterie, mais cela ressemblerait plutôt à un genre de Killing Joke à qui il manquerait un côté industriel... Dès le deuxième morceau, les claviers entrent en action, tout comme la boîte à rythmes, et là on se retrouve devant un genre de Depeche Mode hyper-tendu, ce qui me rappelle que depuis l'âge de 15 ans cela ne m'excite plus guère... Comme en plus la plupart du temps une grande part de la musique n'est pas jouée mais enregistrée, l'excitation éventuelle s'évanouit totalement : décidément, le "dance-rock" que revendique le groupe ne me convient pas !

 

Demain, on reverra Art Brut au Trabendo.

 

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