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l'ayatollah du rock
13 juin 2007

[Washington Dead Cats] crazy voodoo woman

Date : 13 juin 2007

 

Petite fournée au Klub, preuve en est qu'on en ressortira sans pleurer à cause de la fumée, et les absents auront eu tort, comme souvent, et le manque de spectateurs frise d'ailleurs l'inexplicable !

 

Ça commence avec un trio batterie/contrebasse/guitare, nommé the Swindle, dont le psycho est plus proche du rockabilly que du punk... Pendant 3/4 d'heure, les morceaux s'enchaînent quasiment sans interruption, avec, au passage, dès qu'il y a 3 secondes de silence, une bande-son dont on se passerait aisément, et si on a du mal à distinguer les morceaux les uns des autres c'est peut-être justement qu'il n'y a aucun dialogue avec le public... Les musiciens sont hyper sérieux, sans doute parce qu'ils ne s'entendent pas sur scène (pas de retour), et si la voix assez monocorde du chanteur n'est pas seule en cause, on aurait aimé un peu plus de folie de leur part, histoire de garder un souvenir marquant de leur prestation !

 

Question souvenir, la prestation des Washington Dead Cats risque de se poser un peu là ! Dans des conditions pour le moins difficiles (exiguïté des lieux, acoustique aléatoire, coupures intempestives...), avec un groupe réduit (basse/batterie/guitare/saxo) pour entourer Mathias, les Wash commencent par "faire le boulot", tranquillement, comme un concert moyen de fin de tournée dans un club à moitié vide (dire qu'ils sont capables de remplir la Maroquinerie plusieurs fois, on l'a vu !), en allant chercher au fond de leurs tiroirs des morceaux rarement joués à qui une nouvelle vie est offerte... Et d'un coup, tout part en vrille ! S'ils eurent l'habitude de faire des concerts agités, jusqu'à présent c'était uniquement sur scène que l'essentiel se déroulait... Là, pendant que l'ampli guitare rend l'âme, et que Gogol en profite pour passer à la batterie, ça commence tranquillement par des confettis, puis des bombes de fête, et directement on enfreint l'un des 10 Commandements : "tu ne joueras point avec la nourriture"... C'est bien la première fois que je me prends un poireau dans la figure à un concert, et il faut dire que je ne pouvais pas y échapper : à partir du moment où tout commence à voler, c'est une véritable bataille pas rangée du tout qui éclate, avec des allers-retours de salades, de poireau, de verres (vides, on vous rassure !)... et ça durera jusqu'à la fin ! La salle comme la scène sont dans un état lamentable, et on ne sait comment les musiciens réussissent à reprendre le cours de leur set ! Le pire, c'est qu'il s'agit de la meilleure partie du set, avec du voodoo island, juju ou crazy when i hear that sound qui défilent, un petit viva las vegas pour la route, napalm surf et pizza attack en plein milieu de la guerre... On est là bien plus proche de la saleté punk, avec un rythme rock bien saccadé, et on comprend ceux qui se trémoussent comme des fous juste à côté de nous... Bref c'est de la folie furieuse, Mat finit en caleçon (boxer ?) comme souvent, il aura tout de même réussi à trouver de quoi s'accrocher pour faire ses cabrioles habituelles, et il aurait vraiment été dommage de rater ce retour de la sauvagerie bon enfant dans un concert rock !

 

Demain, c'est la Rumeur à Lille avec Sheeduz. N'amenez pas de nourriture, mais soyez présents.

 

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