[the Tommys] rock'n'roll suicide

Date : 4 juin 2007

La Flèche d'Or sonne creux quand on y pénètre, et on n'imagine même pas ce que les Wheels on Fire ont pu ressentir... Tant pis, on les testera une prochaine fois !

Les 4 Parlor Snakes sont français, et font dans un genre rockabilly plutôt bien monté, qui évolue presque à la limite du psycho, avec quelques morceaux rock plus classiques, et cela se laisse bien écouter ! Bien sûr, la chanteuse en short et haut noirs donne vraiment l'impression de se pavaner devant son miroir, mais cela ne gâche pas trop l'ambiance créée par le guitariste et le bassiste, la batteuse assurant son set avec assurance et sérieux, le côté imperturbable de la donzelle formant d'ailleurs une jolie opposition avec l'exubérance de la chanteuse... Ça n'invente pas grand chose, ça ne nous empêchera pas de dormir, mais on passe un sacré bon moment, et ce n'est déjà pas si mal !

Venues de la perfide Albion, les quatre qui composent the Tommys la jouent à l'intox d'entrée de jeu : un bon rock énergique à la Runaways, ça part plutôt bien, non ? Et puis, au fil des titres, on sent que cela n'est qu'une approche pour coller à du plus heavy, qui arrivera très vite... La guitariste (aux faux-airs de Charlotte, pour info...) se la joue guitar-hero, la bassiste pratique le headbanging à la perfection, la batteuse est une pile électrique qui réussit à accélérer le mouvement au fur et à mesure des morceaux, et la chanteuse montre très vite ses limites vocales, mais conserve intacte son énergie... L'ensemble fait assez rapidement mal aux oreilles, d'autant que le larsen permanent n'arrange pas les choses, et on a parfois la sensation de se retrouver devant des Plasmatics en fin de carrière (de vie aussi, malheureusement pour WOW), ce qui n'en fait pas le pire concert du siècle mais les éloigne totalement et irrémédiablement de la meilleure prestation scénique du mois... Peut-être avec du travail, et des idées ? Mouais, pas convaincu que ça suffirait...

Demain, on retrouve le Bataclan et Arno.