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l'ayatollah du rock
9 mai 2007

[Festoval Bad Bear] kick in the beer can

Date : 9 mai 2007

 

Seconde partie du Festival Bad Bear, à la Maroquinerie ce soir, et ça commence sans tarder puisque les Grown at Home ont déjà commencé quand on entre dans la salle ! Les Anglais nous proposent un ska-punk de très haut niveau (au fait, devinez combien ils sont ? ben 6, si vous avez suivi hier, et il y a 2 cuivres qui battent un boulot énorme...), c'est pêchu, énergique, efficace, et même assez détendu en dépit d'un public encore très peu nombreux à cette heure... Les absents ont encore eu tort, car le meilleur moment de la soirée était placé au tout début !

 

On restait sur un souvenir assez mitigé des Parisiens de Jetsex, et ce n'est pas la prestation de ce soir qui va nous inciter à les faire remonter dans notre palmarès : leur soi-disant punk-rock est largement teinté d'influence hard-rock, leur chanteur (qui ne boit pas sa bière mais la recrache...) est assez grande gueule, et s'ils ne sont pas accompagnés de leur couple SM de l'an dernier, c'est sans doute qu'on a déjà eu notre content de nudité hier soir... Hormis les fans ultimes, le public semble quelque peu circonspect devant leur prestation, ce qui est bien la preuve d'un malaise, puisque ce public est globalement plutôt bon public, on l'a vu hier soir...

 

Les Bataves de Undeclinable font dans le skate punk, et on peut dire que leur musique est une vraie réussite, et seul une blague nous empêche de nous enthousiasmer réellement... La blague en question, c'est le nouveau chanteur du groupe ! Car si on passe sur le côté "sosie de Freddy Mercury" (petite moustache, belle tignasse, grand, fin...), on ne peut passer sous silence la performance du bonhomme : sur 45 minutes de set, il n'a pas dû chanter juste plus de 10 secondes d'affilée ! A ce niveau, c'est assez extraordinaire, et ça gâche bien évidemment totalement la musique, sauf pour les acharnés du pit qui se prêtent à des pogos et activités diverses bien agitées, limite violentes, mais le très zélé videur de service ne prendra tout de même pas le risque d'aller essayer d'y mettre un frein...

 

Tête d'affiche du festival, les Américains de Voodoo Glow Skulls sont présentés comme l'une des références incontournables du ska-core... Pour le côté core, je veux bien, mais je dois dire que le ska est assez rare dans la prestation, et qu'il est loin d'être traditionnel, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire ! Les morceaux sont hyper-rapides, les 6 membres du groupe dont 2 cuivres (c'est une réalité, le ska-punk se joue à 6 dont 2 cuivres !) sont totalement au point, voire même un peu trop, cela manque de laisser-aller, et seule la perte de lumières pendant 1/4 d'heure viendra perturber le bon agencement du concert : les musiciens sont bien embêtés, nous font patienter comme ils le peuvent, les cris d'oiseaux concernant M. 53% commencent à pleuvoir, et lorsque la console lumières renaît à la vie, le concert reprend comme si de rien n'était ! Du travail de pro, mais qui manque justement un peu de passion !

 

10 jours de repos auditif, avant d'aller revoir les Violent Femmes... à Lyon !

 

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