Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
12 mars 2007

[Tu Seras Terriblement Gentille] lester bangs

Date : 12 mars 2007

 

Un Holy Curse derrière les fûts, des guitaristes et un bassiste frisant largement la quarantaine, pas de doute, The Cinders vont nous jouer du rock'n'roll énergique à la Flèche d'Or ! Et effectivement, il n'y a guère de surprise : pendant 40 minutes, on se retrouve devant un genre de Dogs première génération, ce qui sera confirmé par la reprise du dreadful times des Rouennais (déjà présente sur le double CD hommage), et si le son est assez simple, cela n'empêche nullement le combo franco-américain d'être efficace ! Malheureusement, la salle n'était pas encore bien pleine lorsque le set s'est fini...

 

Duo de noms pour suivre : un ancien FFF, grand manitou des jeunes rock & folkiens (Yarol Poupaud) et un journaliste-chanteur au même journal, qu'on préfère largement à l'écrit qu'à l'oral (Nikola Acin), pour un Heartbreak Hotel dont le patronyme est clair : du rock'n'roll fifties à orientation country, qui ne réussit pas à lever l'apathie générale, au grand dam du chanteur qui jouera les G.O. en vain pour créer l'enthousiasme... C'est mou du genou, sans intérêt, et on regrette que ça dure aussi longtemps...

 

Heureusement que les Tu Seras Terriblement Gentille sont en forme : en 25 minutes chrono, Carine, Hind et Sue enfilent les morceaux tarantinesques, leur rock'n'roll rappelant toujours nettement les nippones 5.6.7.8 ou 54 Nude Honeys, mâtinées de voix très Tigre, dans une urgence caractérisée par la brièveté des titres, les petites erreurs n'étant que des accidents de parcours qui n'oblitèrent nullement la qualité de l'ensemble ! Ah, si seulement elles avaient un peu de temps pour composer quelques morceaux supplémentaires...

 

Cela fait de longs mois qu'on entend parler de Medi & the Medicine Show, ce soir c'est l'occasion de tester "en vrai" le chanteur-guitariste et ses trois acolytes (basse, batterie, saxo). Un premier morceau de type Dylan (guitare acoustique + harmonica), et les suivants très rock FM (Lenny Kravitz, Ben Harper...), avec une grosse rythmique, les petits solos qui font rêver les ménagères de moins de 50 ans, et des titres qu'on oublie sitôt le concert fini... A noter tout de même la présence, l'espace de 2 titres, de la petite Émilie Simon, dont la voix pour le moins criarde ne réussit pas à élever le niveau du set... Pas convaincu, c'est bien la façon la plus positive de dire les choses...

 

Demain, direction le Nouveau Casino (ça faisait longtemps...) pour du gros qui tache, avec les Supersuckers et les Hell's Crack.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 252
Publicité