Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
11 mars 2007

[...And you will know us by the trail of dead] mistakes & regrets

Date : 11 mars 2007

 

Rien ne vaut un concert le dimanche soir, ça promet une semaine complète dans le gaz... Vu le programme de ladite semaine, les matins vont être difficiles !

Pas grand monde au Trabendo en ce dimanche soir, ce qui permet plusieurs explications : la prestation de Chirac, les malheurs des rugbymen français, le bonheur du PSG (ouarf, ouarf !), la fin du Salon de l'Agriculture, le tarif du concert... Le fait est que l'on est très peu lorsque les Forget Cassettes arrivent sur scène ! D'abord 3 (une chanteuse pianotant sur un petit clavier, un pianiste, un bassiste), puis 4 (un pianiste s'ajoute pour remplacer le précédent qui prend la batterie) puis 5 puis de nouveau 4, ce groupe à composition volage nous offre un post-rock très orienté PJ Harvey (ils reprendront d'ailleurs reeling, sans que je la reconnaisse...), dont le seul point faible tient en un rapprochement parfois évident (donc insupportable) avec le prog-rock... Mais dans l'ensemble, c'est plutôt réussi, et quelques morceaux suscitent même l'enthousiasme !

 

Lorsque les Texans de ...And you will know us by the trail of dead (ouf !) arrivent sur scène, on comprend que la première partie n'en était qu'un artefact : trois des six membres du groupe font partie des Forget Cassettes, et on peut s'attendre à une musique assez peu éloignée... Si on retrouve effectivement une bonne part de post-rock, on peut également remarquer une dose de rock héroïque, des bribes de hard-rock, quelques onces de prog-rock (sur des morceaux d'1/4 d'heure, c'est difficile d'y échapper...), pour un ensemble qui en fait rappelle étrangement les Who version baba o'riley ou see me, feel me... Il faut dire que les deux claviers y incitent largement, ainsi que la voix souvent éraillée (pour ne pas dire fausse) du chanteur ! Ajoutez-y un guitariste aux faux-airs d'autiste, un bassiste monolithique, un batteur plus qu'efficace, un pianiste-deuxième batteur-deuxième chanteur à moitié fou, et sachez que le chanteur réclamera du public qu'il le bombarde de canettes ou de bouteilles (il paraît que c'est un signe d'allégresse au Texas...), vous obtiendrez un honnête concert de 90 minutes chrono qui comporte de très bons moments, mais également des longueurs, et qui ne correspond pas du tout à ce que je m'attendais à découvrir ce soir !

 

Demain, ce sera Flèche d'Or, avec les TSTG.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 207
Publicité