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l'ayatollah du rock
24 février 2007

[Plastiscines] loser ??

Date : 24 février 2007

 

Il est de bon ton, de taper sur tous les jeunes groupes, d'autant plus s'ils sont soutenus (mis en avant ?) par Rock&Folk... Les Plastiscines sont ainsi dans l'oeil du cyclone, d'autant que les jeunes donzelles ont droit à la dernière couv' du magazine ! Profitant de leur venue à l'Élysée Montmartre à l'occasion d'une soirée Francofolies/France 4, on aura vérifié une nouvelle fois que leur tomber dessus à bras raccourcis est à la fois injuste et contre-productif, tant elles réussissent à se distancier du buzz autour d'elles sans prendre la grosse tête... Bien sûr, elles ne sont pas le dernier génie du rock'n'roll, mais elles ne font pas non plus dans la daube ultime : si les comparaisons avec Blondie ou Starshooter sont évidemment hors de propos (tant au niveau musical que du contexte), la citation des Calamités serait assez adéquate, si on y ajoutait un peu de Runaways pour l'énergie de certains morceaux. La reprise du these boots are made for walking de Nancy Sinatra est très honorable, et cette grosse demi-heure de set confirme que prendre une place pour la Boule Noire la semaine prochaine n'était pas une mauvaise idée !

 

Avant de quitter la salle, on écoute quelques titres de Mr Roux, dont la chanson-jazz-ska-divers n'enthousiasme ni par ses textes (pas assez percutants, pas assez drôles...), ni par ses musiques quelconques... Intérêt plus que limité donc !

 

Au Triptyque, c'est le label Arbouse Recordings qui organise la soirée, et c'est le trio Thousand & Bramier qui entame les débats. N'étant pas féru de ce genre, je ne saurais dire précisément s'il s'agit de post-folk, d'anti-folk ou de no-folk, mais on peut penser qu'on se trouve à mi-chemin de Bob Dylan et Hugo Race, soit un genre de folk-blues électrifié qui se laisse bien écouter, sans toutefois déclencher l'hystérie non plus...

Remarquez, si vous comparez à H-Burns, il y avait du génie en première partie... Car le bonhomme, seul avec sa guitare (sauf soutien du groupe précédent sur un titre), fait dans un folk classique en anglais qui ne permet qu'à peine d'échapper au sommeil, et encore parce qu'il y a des conversations et des rires dans la salle !

Pour clore la soirée, Acetate Zero (sans Elsa) nous joue pendant une petite demi-heure un post-rock de haute tenue, qui surprend évidemment beaucoup les supporters de H-Burns, à commencer par le premier morceau qui est un empilement de larsens bien maîtrisés mais rarement appréciés dans nos contrées... Avec une basse, une batterie et deux guitares (trois lorsque le batteur abandonne ses fûts), on peut faire de très jolies choses, et ils ne s'en privent pas, même si ça semblera toujours trop abscons pour le commun des mortels, hélas !

 

RDV mardi au Klub avec Sheeduz.

 

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