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l'ayatollah du rock
6 février 2007

[Mell] yeah yeah yeah hou hou

Date : 6 février 2007

 

Encore un festival, celui "Dans la Série des Inaperçus", qui alterne au Glaz'Art les (futures ?) découvertes et les groupes confirmés ou/et de (sur le ?) retour... Ce soir, ce seront plutôt de jeunes groupes...

 

Ca commence en beauté avec le retour de Mell, qui revient de Lorraine avec ses guitares de diverses tailles nous proposer ses chansons rock en français (oui, il y en a une en yaourt...), accompagné de son fidèle hamster Edd à la trompette, au tuba et au bugle. Globalement, il n'y a guère de changement dans la façon d'aborder le concert, il n'y a pas trop de nouveaux morceaux, il s'agit de faire agir et réagir le public en jouant des mots, des attitudes, des sons... Les textes sont toujours déroutants, et si les musiques peuvent paraître redondantes à d'aucuns, l'ensemble est toujours d'un très bon niveau, et au bout de 55 minutes la soirée est d'ores et déjà positive !

 

Ca tombe bien, parce que ce ne sont pas Boule et Caillou qui vont créer la divine surprise... Boule joue de la guitare et chante, pendant que Caillou joue de la batterie, du xylophone, du métallophone, et encore sans doute d'autres boîtes à sons divers... Sans doute, parce qu'il faut avouer une désertion au bout de trois morceaux, les petites historiettes normandes n'étant ni carrément drôles, ni vraiment poétiques, ni réellement naturalistes, et que le chant de Boule est largement handicapé par le chuintement qui l'affecte... Bon, si je ne suis pas tombé en pâmoison devant le duo, c'est que ça ne m'intéresse pas, voilà tout !

 

Pour finir, les sept Toulousains de Gecko Palace trouvent leur place sur scène, et on est assez vite fixé : si l'influence des premiers Noir Dez est flagrante (quel est l'apport du producteur Theo Hakola dans cette influence ?), ça oscille assez rapidement vers un genre de Louise Attaque, et pas uniquement à cause du violon... Ajoutez à cela un chanteur aussi naturel qu'un Jean Guidoni, et un nombre d'instruments excessif (pourquoi avoir deux guitares ? pourquoi avoir une basse et un violoncelle ?), et on quitte les lieux avec un air dubitatif : pas totalement désagréable, mais pas du tout enthousiasmant non plus...

 

Jeudi, dans le cadre du même festival, on revient au Glaz'Art avec Charles de Goal, Nelson et Frustration.

 

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