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l'ayatollah du rock
13 novembre 2006

[Hugh Cornwell] black hair, black eyes, black suit

Date : 13 novembre 2006

 

Chris Kenna est Australien, il nous propose un blues rock assez classique, en compagnie de son acolyte, et les deux guitaristes auraient bien profité plus longtemps de la scène qui leur était offerte, mais une corde explosée a visiblement énervé le chanteur qui termine donc son set assez abruptement et de mauvaise humeur... pourtant on ne lui avait rien fait, on l'applaudissait même sans trop se forcer !

 

La Java est une drôle de salle de concert, toute en longueur avec des tables sur les côtés, une amélioration depuis la dernière visite : l'installation d'une cage technique professionnelle, ça manquait sérieusement auparavant ! Mais cela n'a pas attiré la grande foule, on peut estimer à moins d'une centaine les spectateurs venus souffler sur les braises d'un passé glorieux... Car Hugh Cornwell fut le chanteur des Stranglers pendant 17 ans et dix albums, avant de se lancer dans une carrière solo en 1991 marquée par une demi-douzaine d'albums plutôt bien tournés, en tout cas bien plus honorables que ceux que son ancien groupe aura sortis avec des chanteur et musiciens de remplacement ! Mais ils rempliront la Cigale en avril prochain, pendant que Hugh se contente de (toutes) petites scènes...

Ce soir, il est accompagné d'un batteur payé au kilo et d'une bassiste qui n'est pas là pour mettre en valeur sa plastique : la preuve avec sa prestation sur nice 'n' sleazy, qui démontre qu'elle vaut largement JJ Burnel, et cela se vérifiera tout au long du concert ! Le set se déroule de façon très simple : alternance de morceaux de Cornwell solo et de morceaux des Stranglers... Tous les tubes ne seront pas de la revue (pas de golden brown par exemple, rien non plus de "feline"...), mais les anciens seront à la fête : no more heroes de l'album éponyme (avec Zidane en guest-star), goodbye toulouse (qui manque un peu d'orgue, si, si, je l'ai dit !), un hanging around très sec et la version complète de down in the sewer provenant de "rattus norvegicus", une grosse réinterprétation du walk on by popularisé par dionne Warwick, duchess, bear cage et nuclear device provenant de "the raven", une version très light de always the sun (qui fait oublier la version originale plus que moyenne sur "dreamtime")... Globalement, les morceaux sont très épurés (il n'y a pas l'orgue de Greenfield...), et la voix de Hugh n'a pas varié d'un poil, ces versions sont assez fantastiques !

Mais il ne faut pas en déduire que les compositions hors Stranglers laissent à désirer, loin de là : mothra rappelle que l'album "nosferatu" n'était pas qu'une récréation, hot cat on a tin roof est bien plus rock que sur "wired", tout comme first bus to babylon d'ailleurs, et les morceaux issus du dernier album en date, "beyond elysean fields", passent largement le cap de la scène, en premier lieu picked up by the wind qui aurait sans doute pu exister largement avant 1991...

Bref, le concert était à la hauteur de mes espérances, et cela place la barre bien haut pour le mois d'avril...

 

Demain, ce sera soit repos, soit un petit tour à la Flèche d'Or, pour une soirée norvégienne intrigante.

 

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