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l'ayatollah du rock
10 novembre 2006

[the BellRays] what's the limit of time ?

Date : 10 novembre 2006

 

Même si le Bataclan n'affiche pas complet, la fosse est bien remplie ce soir, pour une soirée sous le signe du rock'n'roll, ce qui se sent à l'âge moyen des spectateurs... mais aussi au niveau du merchandising, puisque ce sont les musiciens eux-mêmes qui gèrent le stand !

 

Ca commence avec un groupe américain, un trio classique basse/batterie/guitare, qui après une amorce assez MC5 nous propose un rock'n'roll vitaminé tout à fait appréciable : The Flash Express ne dispose que d'une demi-heure, alors il ne perd pas de temps en fioritures ! Le chanteur est hyper enthousiaste (il le sera d'ailleurs toute la soirée...), on a droit à un morceau chant/basse/batterie sans guitare, qui est plutôt intéressant, le côté crooner du chanteur n'est qu'apparent (même si pas désagréable au demeurant), et si ça tombe parfois dans la facilité ou la répétition, c'est une première partie tout à fait honorable, et qui vaut déjà à elle seule les 6 groupes endurés hier soir...

 

Pas de surprise avec les Espagnols de Tokyo Sex Destruction, toujours habités par la combinaison des esprits de Wayne Kramer et de James Brown, pour un soul-rock assez foutraque mais foutrement affriolant ! Les 4 faux-frères Sinclair ont laissé Brett au château, mais n'ont pas oublié la dose d'énergie à insuffler à chaque morceau pour faire chavirer la salle, avec à chaque fois une bonne base rock dans laquelle l'instillation de soul rend l'équilibre instable... mais jamais ne chute ! Que les morceaux soient courts ou longs, il se passe toujours quelque chose, RJ dispose d'un organe vocal étonnant, le guitariste n'est pas là pour rien, et l'ensemble (50 minutes) ne ressemble en rien à leur dernier concert... mais reste toujours aussi excitant !

 

On ne peut pas dire qu'on change réellement de genre lorsque les Bellrays arrivent sur scène : on remplace un chanteur par une chanteuse, on fait toujours dans le soul-rock, mais il y a tout de même de sérieuses différences... D'abord, les morceaux sont bien plus carrés, et souvent plus courts que ceux de TSD. Ensuite, les morceaux soul ne contiennent que de manière sporadique des éléments rock'n'roll, et la voix de Lisa fait des merveilles... D'ailleurs, si on évoque souvent Aretha Franklin pour la définir, on devrait plutôt penser à Janis Joplin à la voix plus rauque ! Enfin, la scène reste un lieu réservé au groupe, le blaireau tentant de faire son intéressant en montant au milieu des musiciens l'aura compris rapidement, viré avec fracas par le bassiste et la chanteuse pour finir par s'écraser ridiculement dans la fosse : un spectacle qu'on aimerait voir plus souvent ! Bref, une tête d'affiche qui n'aura pas usurpé sa place, avec 1h30 de plaisir partagé et qui ne demande qu'à être renouvelé !

 

Demain, retour à la Cigale et aux Inrocks avec plein de sous-fifres pour accompagner les Gang Of Four.

 

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