[Vanessa & the O's] boredom

Date : 30 septembre 2006

Direction le point Éphémère en ce samedi soir : conformément aux dernières infos, la salle est devenue non-fumeur... à moins que le public de ce soir ait été particulièrement obéissant, on verra la prochaine fois si cela se reproduit !

Ca commence avec une jeune fille seule derrière son piano, venue avec sa nombreuse famille, qui s'enthousiasme donc pour ses chansonnettes pas totalement désagréables, avec une voix évoquant désagréablement Sabine Paturel, mais sans beaucoup d'intérêt (dans la musique ou les textes), ce qui sera la marque de fabrique de la soirée... Mademoiselle (tout court...) sort du Conservatoire, ça s'entend, mais elle devrait travailler aussi ses textes, et également son anglais... le point positif ? Elle ne reste que vingt minutes sur scène !

La durée est sensiblement plus longue (1/2 heure) pour Sourya, un quatuor pop-rock qui ne sait pas trop quoi faire : il n'y a pas vraiment de mélodies, les morceaux comportant de l'électro ne sont pas franchement dansants, les parties rock ne sont pas très énergiques non plus... Comme précédemment, ça se laisse écouter sans rien retenir !

On passe à la partie anglaise du concert, avec Mono Taxi, un quatuor qui dans ses bons moments rappellerait presque Jesus & Mary Chain, mais qui le plus souvent est très brouillon, et donne l'impression que le duo mixte au chant serait bien plus à l'aise en jouant du folk ou de la country... Une petite reconversion, ça ne vous brancherait pas, les gars ?

On finit avec le groupe mis en avant par Rock&Folk, dont la rédaction est venue en force pour le soutenir, et qui s'avère illico décevant au possible ! Vanessa & the O's, c'est une vulgaire poupée chanteuse (on peut mélanger les qualificatifs), accompagnée par 3 guitares/1 basse/1 batterie, et l'ensemble fait au mieux penser à une pâle imitation de Nico & Velvet Underground, au pire à une Bardot plus ou moins modernisée... L'embêtant, c'est que la première avait un groupe qui composait de vraies musiques, et que la seconde avait Gainsbourg pour compenser sa déficience neuronale ! Pour le groupe de ce soir, il n'y a rien : pas de mélodies, un empilage d'instruments en guise de cache-misère, des textes pitoyables, bref les ceusses qui m'avaient mis en garde avaient raison : c'est nul, un point c'est tout !

On espère que ça ira mieux la semaine prochaine, avec Therapy? lundi à la Maroquinerie, puis Wednesday 13 (aïe ?), Oomph!, Sheeduz... encore une semaine relativement chargée !