[ACWL] te souviens-tu de moi

Date : 23 septembre 2006

Encore un public très jeune et très looké ce soir au Nouveau Casino, visiblement le retour d'Indochine laisse des traces... Quand je pense qu'on pensait avoir éradiqué la plupart des fléaux des années 80...

Contrairement à l'habitude, et pour pouvoir terminer dans les temps (le timing est très serré ce soir...), c'est la tête d'affiche qui ouvre le bal : Céline et ses deux acolytes de ACWL arrivent à 20h30 pétantes, et entame avec ailleurs un set qui sera partagé à égalité parfaite entre les deux albums. Les 5 premiers morceaux sont anciens, avec des versions plus épurées et plus lourdes à la fois que sur le CD (à l'absent, l'homme moderne, le souvenir errant...), et on sent bien que le public est plutôt adepte du second album, et est donc moins réceptif à ces versions "sales", presque punk, qui font vraiment plaisir à entendre ! la suite est plus partagée, certains morceaux du deuxième album se laissant bien apprécier (avec ou contre ma volonté, la tête dans les étoiles qui conclura le set) pendant que d'autres laissent un peu sur leur faim, notamment quand Céline délaisse sa basse... Les plus jeunes espéraient sans doute une guest-star de choix, mais pas de chance (pour eux, pas pour nous !), Nicola Sirkis ne viendra pas sur quand viendra l'heure... On peut espérer que les nouveaux morceaux prendront plus de consistance d'ici quelques temps, quand ils auront été bien digérés et que d'autres compositions seront à l'étude ! Mais ça reste une très belle prestation, qui plus est exempte des problèmes techniques qui avaient prévalu au même endroit il y a quatre ou cinq ans...

Manque de chance pour la suite, ACWL a joué 1h10, ce qui ne laisse que peu de temps avant le couvre-feu ! Venus de Suisse, Raphelson et Fauve n'auront donc droit respectivement qu'à 15 et 25 minutes... Raphelson est seul sur scène, avec une guitare électrique ou acoustique, et il réussit à évoquer Jeff Buckley tandis que la salle s'est quasiment vidée... dure réalité de l'ingratitude du public ! Quant à Fauve, le trio batterie/basse/guitare acoustique présente une pop pas désagréable, qui à l'occasion rappelle les Nits (de loin, tout de même !), mais dans l'ensemble les Lausannois ont dû se demander pourquoi ils avaient fait un si long trajet pour une telle entourloupe !!

Enfin du repos, puisque ce n'est que mardi que Radio Birdman envahit la Maroquinerie, avant Néry, mademoiselle K et Vanessa & the O's pour la suite de la semaine !