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l'ayatollah du rock
14 février 2006

[RFI] radio paris ment...

Date : 14 février 2006

 

mais RFI est censée dire la vérité dans le monde entier ! Résultat, elle organise des soirées privées (pas tant que ça...) à la Flèche d'Or, pour enregistrer des concerts qu'elle diffusera par la suite.

 

Ce soir, ça démarre avec un duo (le contrebassiste s'est perdu en chemin) trompette-banjo, qui n'a droit qu'à deux chansons : Kazadoria nous ennuie pendant le premier, tandis que le deuxième est plus enjoué, avec des paroles moins absconses, et l'interview obligatoire sera la plus claire de la soirée...

 

Le public est plutôt venu voir les deux têtes d'affiche... ça débute avec Jack the Ripper, un groupe de huit musiciens (piano-batterie-2 guitares-basse-violon-trompette-chant), dont la réputation est de marcher sur les traces de Nick Cave et Tom Waits... Mouais... Déjà, ce n'est pas de la chanson française (tous les textes sont en anglais), par ailleurs c'est plutôt pompeux et ça manque singulièrement de vie et d'enthousiasme ! Il faut dire que le groupe étant exclusivement centré sur le chanteur, et que celui-ci se focalise sur son rôle de sociopathe aux textes gais comme du Delerm (pas besoin de traduire i was born to die of cancer...), ce qui ne pousse pas à forcer sur les applaudissements. D'ailleurs, la mollesse de mes mouvements de mains m'a été gravement reprochée, et m'a valu un cours sur le respect dû aux artistes : il vaudrait mieux ne pas applaudir que de le faire poliment ! En tout cas, je vous déconseille d'applaudir avec un verre dans la bouche, ça peut vous rejaillir jusque sur le cuir chevelu...

 

Pour remonter le niveau, la tribu Lo'Jo arrive, et ses 6 musiciens nous proposent un mix de musique occidentale et d'influences plutôt africaines (les instruments utilisés le sont en tout cas), en réussissant à rendre très agréable un genre qui peut s'avérer lassant sur disque ! On peut appeler cela "musique du monde", ça ne doit pas les déranger, et si le discours général est assez obscur ("il participe du sacré et du profane"), il est noyé dans la musique et la joie des musiciens qui s'investissent plaisamment pour faire du set un moment intense bien partagé avec le public ! Bref, c'est très sympa, et en plus ça change du répertoire habituel des concerts...

 

Repos jusqu'à mercredi prochain avec les Subways à la Maroquinerie.

 

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