Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
6 février 2006

[Bauhaus] passion of lovers

Date : 6 février 2006

 

Difficile de remplir plus le Bataclan que ce soir : annoncé sold-out depuis de longues semaines, ce concert avait attiré la grande foule des corbeaux-punks parisiens ! Il faut dire qu'après l'amuse-bouche de 1998, le second retour de Bauhaus parait à la fois inespéré et prometteur : les pionniers du gothique anglais semblent partis pour durer, envisageant même un nouvel album... toutefois, il n'y aura pas de nouveaux morceaux dans le set.

 

Après une heure d'attente pleine de reggae, le concert démarre sur un (gros) faux-pas : le premier morceau est massacré par la technique, puisqu'on n'entend à peu près que la guitare, voire la batterie, la basse finissant elle aussi par s'immiscer, tandis que la voix du pauvre Peter Murphy reste définitivement absente, ce qui déclenche l'ire du public, et une certaine confusion sur scène... Mais tout rentre rapidement dans l'ordre, et le groupe peut alors démontrer tout ce qu'il sait faire, ce qui n'est pas rien ! Daniel Ash se permet des fantaisies à la guitare sur la plupart des morceaux, montrant ainsi un savoir-faire trop souvent sous-estimé, et la rythmique des frères Haskins (Kevin à la batterie, métronomique, et David J à la basse, énorme !) assure un tempo du tonnerre... Peter Murphy semble légèrement moins arrogant qu'il y a huit ans, tout en restant bien évidemment la figure de proue du groupe sur scène : cet homme chante théâtralement, mais on le lui pardonne (quand c'est du Bauhaus...).

La set-list n'offre guère de surprises, mais celles-ci seront de choix... Les reprises montrent l'influence du glam sur le groupe (telegram sam, ziggy stardust), et si la reprise de severence des Dead Can Dance n'est toujours pas très convaincante, le rose garden funeral of sores est assez somptueux, et le transmission est totalement inattendu, même avec des morceaux de st-vitus dance dedans... Pour le reste, on a droit à l'essentiel des classiques (dark entries, god in an alcove, passion of lovers, she's in parties, hollow hills) agrémenté de titres moins connus quoique sur les albums live (terror couple kill colonel, in fear of fear, silent hedges, all we ever wanted) voire rarissimes (hair of the dog, swing the heartache). Bien sûr, chacun trouvera un morceau favori qui n'a pas été joué (slice of life ou dancing par exemple), mais il est difficile de faire beaucoup mieux en quasiment deux heures, sachant que le concert se termine (inévitablement ?) par un bela lugosi's dead de 10 minutes qui rassasie tous ceux qui restaient encore sur leur faim !

 

On se repose 48 heures, puis on continue l'année des vieux avec les Fleshtones à la Maroquinerie (dans la série "du neuf avec des vieux", suivront Parabellum et GBH, les Briefs, les Nits, les Sisters of Mercy, Iggy et les Stooges, les Wampas, tout ça d'ici fin mai, et on ne parle pas encore des jeunes !).

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 258
Publicité