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l'ayatollah du rock
23 octobre 2005

[New Model Army] before i get old

Date : 23 octobre 2005

 

Dans la série "les anciens vous saluent bien", la Locomotive accueillait ce soir New Model Army, qui fêtait jour pour jour ses 25 ans de scène ! Pour l'occasion, il y avait la grande foule, cosmopolite et nombreuse, puisque la queue remontait sur près de 100 mètres dans la rue Lepic...

 

La première partie est assurée en personne par Justin Sullivan, qui accompagné de sa guitare sèche et d'un guitariste électrique (parfois claviériste) interprète en pseudo-acoustique un certain nombre de ses morceaux, entre classiques et raretés... c'est bien évidemment excellent, puisque cela permet de noter une fois de plus que cet homme a un charisme indéniable, et que l'image du rocker de base est bien éloignée de sa réalité !

 

La suite est un peu plus ardue à narrer, puisque nous avons droit à une demi-heure de violonnades étranges et électriques... Ed Alleyne Johnson vient nous offrir des relectures de classiques (U2, Nirvana) ou d'inconnus (ou non reconnus...) : si dans un premier temps ça semble drôle, très rapidement cela lasse l'auditeur, et la comparaison avec Dirty Three est inévitable... Les Violons Profonds l'ont compris, il faut éviter le premier degré pour que ça fonctionne !

 

Lorsque les 5 musiciens de New Model Army arrivent sur scène, la température atteint des sommets inattendus en cette saison... Alternant titres nouveaux, titres récents et titres anciens, l'enthousiasme ne peut qu'être total, d'autant que Sullivan et ses acolytes ont tendance à jouer beaucoup de titres issus de « impurity » et de « thunder and consolation », soit les deux albums majeurs du groupe ! Si la notion de "rock héroïque" ne dit pas grand-chose dans l'absolu, essayez d'imaginer ce qu'aurait pu donner un groupe comme U2 s'ils avaient continué à faire des disques avec du sens et du cœur (jusqu'à « war », en fait !) plutôt que de rêver de remplir des stades et vendre des iPod... Comme certaines chansons sont totalement réinterprétées (avec parfois deux batteries, ce qui étonnamment marche à merveille), que notre violoniste est bien plus supportable en groupe qu'en solo, et que le groupe se donne comme d'habitude à fond, les 2h20 passent comme une fleur, et on ressort de ces 3h30 de concert avec encore un gros sourire aux lèvres, et l'envie que les anglais reviennent rapidement dans nos contrées !

 

On enchaîne encore demain avec Kent au Bataclan, avant jeudi Little Bob au New Morning et samedi Kid Congo Powers au Nouveau Casino : les petits jeunes attendront un peu avant de relayer les glorieux anciens !!

 

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