[Arthur H] la nuit est tiède

Date : 17 octobre 2005

Puisque le rock'n'roll finit par faire mal aux oreilles, et comme il semble inutile d'aller au Zénith voir les raies blanches (merci Nico pour le CR !), nous allons donc passer une soirée très calme au Bataclan...

D'accord, la première partie a déjà commencé lorsqu'on finit par rentrer dans la salle, mais cela n'a guère d'importance : Nicolas Repac et ses musiciens nous infligent un genre de jazz tendance Village People alternant avec des interludes musicaux de France Info tendance Santana... heureusement que cela ne dure guère !

Quoique... certains ne le savaient pas, mais Nicolas Repac est le guitariste attitré d'Arthur H, et on le retrouve donc avec son bassiste et un nouveau batteur pour la partie essentielle de la soirée, ce qui ne laisse guère de nous inquiéter (la tournure est bizarre, non ?). Autant le dire tout de suite, les craintes n'ont pas été totalement fondées, mais il reste tout de même des séquelles ! Si le batteur a une jolie coiffure, il a tendance à jouer très disco... ce qui s'accorde tout à fait avec le look du (contre)bassiste, quasi-sosie par ailleurs de Joe Dassin (ou de Mike Brant ? je les confonds tous les deux...) : un beau costume bleu électrique avec des beaux cols pelle à tarte... oui, il faut oublier une partie du passé !

Comme d'habitude avec Arthur H, c'est plutôt jazzy, swinguant parfois, souvent intéressant au niveau arrangements, mais on retrouve trop souvent l'influence de Santana chez le guitariste très habité (ou bien qui se la pète pas mal, au choix !), ce qui a tendance à modérer l'enthousiasme final... Ca dure tout de même 2h15, avec des surprises, bonnes et mauvaises. Côté positif, il y a l'apparition du père pour un duo très sympa, ou bien encore certains morceaux plus intimistes où on reconnaît une certaine influence du même, ce que je n'avais jamais constaté précédemment. Côté négatif, outre la guitare déjà sus-décrite, il y a l'absence de morceaux antérieurs à « madame x »... dommage ! Mais il y a pire : il y a l'intrusion (forcément) malvenue du fils Chédid, ce qui permet, à la question "peut-on s'isoler du monde au milieu d'un concert ?", de répondre "malheureusement non" : il y a donc 5 minutes d'intense souffrance auditive que j'aurai du mal à pardonner à l'hôte ! Disons que je ne regrette pas ma venue, mais que j'attendrai qu'il se débarrasse de son guitariste et de ses invités déplaisants avant de retourner le voir !

Prochain RDV : désolé, je n'ai pas le droit de le dire, vous aurez l'explication dimanche... Je peux seulement annoncer que ce concert ne sera pas parisien, qu'il aura lieu samedi soir, et que Toxic Waste assurera la première partie (ce dont tout le monde se contrefiche sans doute...).