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l'ayatollah du rock
14 octobre 2005

[Holy Curse] bien red quand même !

Date : 14 octobre 2005

 

Si vous deviez répondre instinctivement à la question "rock australien ?", il y a fort à parier que les réponses oscilleraient entre AC/DC (pour les classiques), Midnight Oil (pour les écolos), INXS (pour les morbides branchés de l'époque), Nick Cave (pour les morbides plus actuels et pas encore déçus), Minogue Sisters (pour les jeunes qui ne savent pas ce qu'est le rock), mais qui irait penser aux Radio Birdman ?

Au moins 4 personnes, c'est-à-dire les musiciens de Holy Curse, qui veulent perpétuer la tradition du garage-rock, et persistent donc dans leur rock'n'roll énergique et un peu crade sur les bords, jouant en dépit du son désastreux du Gambetta Club, et leur interprétation du "tout à fond" vaut le détour, même si on comprend rarement les bons mots du chanteur et que la mélodie est parfois bien noyée dans les arpèges du Polo... C'est efficace, et on saura bientôt si les autochtones des antipodes apprécient également ce genre finalement guère prisé dans nos contrées...

 

La suite fera plaisir au public bigarré, du punk iranien (béruriesque ?) au clone d'angus Young bien fatigué en passant par le skin rocker !

 

Grande Cobra est un trio néo-zélandais, dont le rock'n'roll n'est pas si éloigné du garage, avec à mon sens une influence Gang Of 4 que je ne saurais expliquer... Peut-être la présence d'une bassiste (à la belle robe de Carnaval), la voix du chanteur... en tout cas, l'énergie dépensée par le batteur n'est pas feinte, et s'il n'y a guère d'invention, ça se laisse tout de même aisément écouter !

 

Comment narrer la suite ? Disons que le quintet qui prend la suite est américano-australien, qu'il comporte un chanteur mariachi tout droit issu d'un film de Tarantino, et que c'est bien la première fois que je vois un guitar-hero de 140 kilos... et dire que l'on craignait au départ d'avoir du folk ou de la country ! En fait, il s'agit assez bêtement de rock'n'roll, joué éventuellement plus rapidement que la norme, mais la principale remarque concernant les Johnny Casino's Easy Action concerne le niveau sonore : on a eu la preuve que le limiteur n'est pas arrivé jusqu'au 104 rue de Bagnolet, ce qui a permis à un groupe que je qualifierais de "balloche" de créer quasiment une émeute, la prestation consistant essentiellement en du grand n'importe quoi sur scène pour accompagner les guitariste et batteur... Bon, c'est efficace, je veux bien l'accorder, mais j'attends avec impatience les commentaires des acheteurs de CD !

 

En bref, ce fut une soirée agitée, rock'n'roll, qui n'arrangera nullement les futurs problèmes de surdité, mais ça fait du bien de temps en temps !!

 

Changement radical dès lundi soir, puisque ce sera le Bataclan dédié à Arthur H qui nous accueillera... Eh oui, enfin un concert avec quelqu'un de connu !!

 

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