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l'ayatollah du rock
6 février 2005

[French'o'rama] vas-y gregor !

Date : 6 février 2005

 

La double concurrence de Stade 2 et de Kafka n'ont pas empêché le Nouveau Casino d'être raisonnablement rempli en cette fin de dimanche après-midi, pour le festival French'o'rama, censé présenter de jeunes groupes d'avenir dans divers genres, dont le rock pour aujourd'hui.

Contrairement à l'habitude, je vais m'appuyer sur le programme pour vous narrer la chose, ce sera plus simple : certaines références vous seront peut-être moins absconses qu'à moi...

 

Les Marvin Marvin sont quatre bisontins, qui se réfèrent à Pavement et aux Hüsker Dü, soit les héros d'une période d'hibernation musicale pour moi... Disons qu'au mieux ça ressemble à du Sonic Youth, avec parfois des réminiscences de Candie Prune ou des WDC... et qu'au pire ça ressemble à du Sonic Youth, lorsqu'il virent au progressif ! Bon, ça se laisse écouter, mais de là à en être retourné, il y a un grand pas, voire un abîme !

 

En ce qui concerne the Craftmen Club, il faut bien dire qu'ils partent sur des mauvaises bases : le trio ne fait pas qu'imiter le Jon Spencer Blues Explosion, il le pille carrément ! Vu ma réticence (mon allergie serait plus honnête) aux JSPE, je peux difficilement être objectif... Disons qu'ils tentent parfois de sortir de leur rock pseudo-garage, avec un résultat parfois agréable, mais un énorme hic surgit très vite : où est le quatrième musicien, dont on entend nettement la guitare ? Aaaargh ! Ils jouent du rock avec des bandes en fond ! Quelle horreur... quelle pitié ! Si la musique finit par prendre le dessus, sans pour autant réussir à faire croire un instant aux Violent Femmes pourtant cités, il faut avouer que la crédibilité des guingampais en a pris un bon coup... pourquoi pas du play-back, tant qu'on y est ?!

 

Petites têtes d'affiche de la soirée, les Sukoï Fever d'Orléans sont eux des copies des Hives... tout au moins visuellement, car côté musique, les premiers morceaux font plus penser aux Leningrad Cowboys qu'à des punk-rockers suédois... Au fil des quarante minutes réglementaires, les choses s'améliorent, en dépit d'un chanteur callipyge à l'arrogance plutôt déplacée, mais je persiste à chercher la moindre once de Buzzcocks, et encore moins des Undertones : ce n'est pas parce que teenage kicks était le morceau favori de John Peel qu'il faut s'y référer à tout bout de chant, un peu d'originalité, que diantre !!

 

Subséquemment, je serais donc peu crédible si j'affirmais avoir reçu un choc musical ce soir, disons simplement que ce n'était pas désagréable... mais c'est tout ! J'ajouterai également que le pillage n'apporte rien : soit on fait des reprises, soit on s'inspire, mais de là à aligner des riffs piqués à gauche et à droite... parole de non-musicien, évidemment !

 

Rendez-vous mardi pour le retour de France Cartigny et de Lézard, avec donc un peu de présence féminine sur scène, ce qui manquait également singulièrement ce soir, hormis côté spectateurs...

 

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