Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'ayatollah du rock
15 janvier 2005

[Studio Campus] coupable

Date : 15 janvier 2005

 

après un vendredi soir consacré à la poésie punk et à tout ce que cela implique de finesse, de bon goût et de légèreté, ce samedi soir offre un dilemme expérimental : japonais ou pop ? Tentant d'éviter l'accumulation de sushis, il me faut donc aller au studio Campus, qui comme son nom l'indique n'est pas une salle de concert mais un studio de répétition... Et ce soir, il s'agit de répétitions publiques... autre nom pour de vrais concerts, ça doit cacher des histoires de sous tout ça !

 

Pour entamer la soirée, the Ferguson's vient nous proposer pendant une demi-heure un genre de pop sans relief... mais également sans mélodie, puisqu'on n'entend que la basse ! Pour ne rien arranger, le chanteur a au mieux une voix inaudible lorsqu'il ânonne son yaourt, au pire il chante faux... Vu que la "meilleure" chanson du set est la reprise de enjoy the silence des malencontreux DM, vous comprendrez aisément qu'il y avait là facilement 29 minutes de trop !

 

Les choses s'améliorent (c'était difficile d'empirer) avec la deuxième partie, les Astropop, groupe mixte qui nous offre du pop-rock qui ne va pas révolutionner l'univers mais présente une chanteuse de bonne qualité, interprétant des textes en français aux paroles loin de la mièvrerie (?) habituelle, et si la jeunesse du groupe les pousse encore à de la facilité sur certains morceaux, l'ensemble est assez intéressant ! Sans avoir le coup de foudre, il faut apprécier les efforts musicaux, la recherche, la qualité des musiciens (lorsqu'ils ne singent pas les hardeux dans des démonstrations où l'habileté frise souvent l'ennui...), et c'est donc une bonne heure que l'on passe avec ce groupe pourtant pas si loin d'être formaté pour les radios... comme quoi la scène fait des miracles !

 

Tête d'affiche de la soirée, Vagina Sky est probablement à l'origine du remplissage de la salle (plus de la centaine de spectateurs !), et il faut avouer qu'ils ne sont pas loin de le mériter ! Leur rock n'est pas agressif mais se rapproche parfois de Sonic Youth (dans leurs bons moments, évidemment...), et le seul bémol concerne les fins de chanson, qui sont souvent assez abruptes et mériteraient parfois un peu plus de finesse... Mais, car il y a un mais, une véritable erreur de casting existe dans le groupe : la chanteuse ! Si les spectateurs masculins s'enthousiasment pour l'Aurélie en question, c'est sans doute suite à des attouchements fantasmagoriques ayant entamé leur perception auditive : la voix de la donzelle (lorsqu'on la perçoit) est si nasillarde qu'on voudrait faire un procès au chirurgien l'ayant opéré des végétations, tant cela heurte la sensibilité mélomaniaque qui survit en chacun de nous... De plus, pour faire durer le concert (1h15), il faut au groupe réinterpréter 3 morceaux déjà ouïs, ce qui donne une impression de déjà-vu dommageable pour l'impression générale de la soirée...

 

Bref, cette soirée s'est avérée d'une qualité honorable dans l'ensemble, surtout dans un style auquel il ne m'est pas habituel d'assister en live... à recommencer de temps en temps ??

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l'ayatollah du rock
Publicité
Archives
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
17 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 92 258
Publicité