[La Bonne, la Brute et le Truand] les nains de jardin
Date : 14 janvier 2005
en ce début d'année, il est temps de se réhabituer à l'ambiance des concerts... pour ce faire, autant y aller en douceur, en commençant par des tout petits concerts dans des cafés, voire même un seul, La Cantada en l'occurrence. Le samedi 8 janvier, les délicieux Destroy Putas nous infligeaient un punk version "chaos en france", autant dire que cela ne volait pas très haut, même si la reprise du pavillon 36 des Bérurier Noir n'était pas inintéressante... Cependant, étant donné que la totalité du concert se passa devant le bar, le compte-rendu isolé paraissait inopportun... le taux d'alcoolémie aida sans doute à éviter la tentative !
En ce vendredi soir, le retour dans les mêmes lieux s'opérait pour assister au concert de La bonne, la brute et le truand, au nom mensonger puisque la bonne, à la batterie, fait étalage d'un taux de testostérone suffisant pour prouver sa masculinité... La brute est une bassiste bien déjantée, dont le lien conjugal avec le Fétide des WDC n'explique pas totalement le goût pour la provocation à grands coups de soutien-gorges à paillettes... Il s'agit encore ici de punk pas très évolué, quoique parfois influencé par LSD période rock'n'roll vengeance, ou bien encore par du rock'n'roll d'assez bonne facture, la reprise du strychnine des Sonics (déjà popularisée par les Cramps ou les Fall...) démontrant que les références dépassent le cadre des punks à crêtes du type Exploited ou Discharge... Et comme la bonne humeur et la dérision sont de mise tout au long de l'heure que dure le set, nul ne regrette d'avoir passé cette soirée au milieu de punks bien gentillets et de tout l'entourage des WDC, Mathias en tête...
Bref, rien de nouveau au niveau musical, mais l'ancien n'est pas si désagréable, et l'ambiance du café rock (voire métal) se prête bien à des expériences de ce genre... en attendant les "vrais" concerts dans des "vraies" salles... soit le 24 janvier à la Maroquinerie pour didier Super... ou plus loin le 21 avril pour les 999, des vrais survivants du punk eux aussi !