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l'ayatollah du rock
7 décembre 2004

[Tokyo Sex Destruction] black noise is the new sound

Date : 7 décembre 2004

 

après l'intermède plutôt calme de la maroquinerie dominicale, le retour au Glazart encore vivant s'annonçait assez mouvementé, en dépit d'une salle seulement à moitié remplie... la faute aux comiques du foot parisien, sans doute !

 

Pour entamer les débats, le trio new-yorkais de The Bamboo Kids nous a proposé une bonne musique rock à l'énergie rappelant assez souvent les 999, ce qui sera confirmé ultérieurement par le crêtu (version "Combat Rock") chanteur : sa période de prédilection n'est pas loin de ressembler à la mienne, soit 1976-1982... Si j'ajoute que parfois le fantôme des Stray Cats revient nous hanter à l'écoute de leur musique, je pense que cela vous donnera un peu plus de possibilités de cerner le groupe... en plus, ils ont des beaux t-shirts !!

 

Suivant le timing précis (débuts des concerts à l'heure, et chacun durera 3/4 d'heure), l'unique Legendary Tiger Man ne se dégonfle pas, et vient en quasi-homme orchestre nous jouer du blues adapté aux sauces croisées de jeffrey lee Pierce et de lux Interior/ ivy Poison... Preuve en est, les deux reprises consistent en she said (hasil Adkins) et (get your kicks on) route 66 (nat Cole Trio), deux adaptations célèbres des Cramps... Ne lâchant pas sa guitare, maintenant le rythme combiné des cymbales et de la grosse caisse, il utilise parfois son kazoo et nous offre des textes dans la pure tradition du blues, avec un zeste de cynisme punk'n'roll apte à déclencher l'euphorie de la (maigre) foule...

 

Tête d'affiche de la soirée, les espagnols de Tokyo Sex Destruction (vous le traduisez comme vous préférez !) n'y vont pas par quatre chemins pour nous avouer leurs penchants : à l'origine est le MC5 (kick out the jams !), les grands frères européens ne peuvent être que Gluecifer ou Holy Curse, et la ressemblance avec the (International) Noise Conspiracy ne consiste pas uniquement en une uniformité vestimentaire, noire dans le cas présent... En bref, ça remue pas mal, la notion de rock'n'roll high-energy est mise en pratique avec beaucoup de savoir-faire (en dépit des problèmes techniques), et si le bourdon est encore là, c'est essentiellement au niveau auditif que ça se passe !

 

Rien à regretter donc pour cette soirée, hormis le fait que le prochain concert prévu ne le soit qu'après l'intermède berckois de la semaine prochaine...

 

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