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l'ayatollah du rock
8 novembre 2004

[the (International] Noise Conspiracy] let's make history

Date : 8 novembre 2004

 

après quelques jours à l'orientation houblonneuse et chevaline, il était temps de reprendre les expériences musicales de votre serviteur. Pour l'occasion, direction le Trabendo, au coeur du parc de la Villette, pour partager mes microbes avec un public pour le moins jeune et féminin, voire limite pré-pubère...

Dès que les colour of fire arrivent sur scène, c'est l'hystérie : les premiers rangs se lâchent comme pour un concert bruelique, pagnesque ou obispin, et il faut bien avouer que le groupe met du sien : répondant aux cris énamourés des futures groupies, le guitariste et le chanteur aux looks étudiés multiplient les mimiques affriolantes, ce qui permet quelque peu d'oublier la musique... Car il faut bien avouer que si le mélange U2-Metallica n'est pas totalement insupportable, la voix frisant celle de nilda Fernandez n'a pas grand chose à faire dans un groupe de rock, puisque c'est ainsi qu'il faut qualifier ces jeunes anglais... Bref, si les 45 minutes ne sont pas totalement inaudibles, on peut supposer que 5 minutes à la radio auraient pu largement suffire, et qu'il s'agit donc d'un groupe pour lequel on ne se relèvera pas cette nuit !

 

Heureusement, la tête d'affiche a d'autres prétentions : the (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY est un groupe suédois qui a indéniablement écouté des bonnes choses dans le passé... L'arrivée des 5 membres tous en kaki se fait sur une chanson aux réminiscences pour le moins stoogiennes, et dès la deuxième chanson, les vestes tombent : tout le monde en rouge, et proclamation de l'attachement indéfectible aux idéaux révolutionnaires et communistes, le public est invité à siffler le pen, les Dead Kennedys et les Clash sont invoqués dans la création du groupe... que des bonnes choses, donc ! Et comme le jeu de scène est à l'avenant, avec de sains échanges avec le public, et que la musique tient toutes ses promesses, entre Gluecifer et Holy Curse par exemple, il ne peut être reproché qu'une chose : le concert ne dure qu'une heure...

 

Fin donc du premier épisode de la semaine, avec le deuxième dès ce mardi soir à l'Élysée Montmartre : le festival des Inrocks... oui, je sais, shame on me...

 

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