[France Cartigny] il faut continuer !

Date : 10 juillet 2004

en ce samedi soir, les parisiens qui n'avaient pas choisi l'exil vendéen avaient une alternative à l'île de la tentation : aller occuper une chapelle, à l'occasion d'une gigantesque réunion de famille se transformant en concert... Direction la salle St-Bruno, donc, où tout un ensemble de couples, parents, enfants, cousins et tutti quanti nous proposaient 4 groupes pour le prix d'un repas à l'IGN, j'avais donc eu raison de me priver de repas vendredi...

La famille était tout de même assez divisée, les jeunes d'un côté, les expérimentés de l'autre, mais l'ambiance était très sympathique !

Pour commencer, le groupe Zero nous proposait un néo-métal assez fusionnel, qui était assez sympa par moments mais assez insupportable niveau chant... la reprise des Vines est comme le reste, c'est-à-dire moyenne : il va falloir qu'ils travaillent, mais on peut miser quelques cents sur eux... et ils nous prouvent que beaucoup d'autres groupes (une pensée pour les occupants du parc des Princes du week-end dernier...) valent moins que Zero !

Le deuxième groupe est un habitué de ces compte-rendus, et si France Cartigny n'a droit qu'à une toute petite demi-heure, c'est comme d'habitude un plaisir... en dépit de tous les problèmes : une acoustique du lieu assez faible, pas de retour pour France, dont la voix subit une réverb' bien trop importante... Mais les premiers pas du remplaçant de Doc Mateo (Sylvain, le grand frère de France... une grande famille, je vous dis !) permettent de prévoir une certaine évolution dans le son à venir des concerts, la basse étant ici bien plus présente, et France me promettant un changement bien plus perceptible par la suite...

La troisième partie, plus ou moins organisatrice de la soirée d'ailleurs, est Franka, un groupe chevronné qui nous propose un rhythm'n'blues très agréable, qui n'invente rien mais nous offre une heure de bon blues des... familles (pour l'anecdote, le bassiste est le père du batteur, qui joue également dans Zero !). Et pour les connaisseurs, sachez que le guitariste est Micky Finn, un ancien dinosaure de marc Bolan, qui joua également pour Higelin et est un des rares survivants de l'époque !

Enfin, la soirée se termine avec les Electromammifères, qui décident de faire apparaître le groove originel sous nos yeux ébahis... pas très longtemps ébahis, à vrai dire ! car il faut avouer que le chanteur, genre de Jean-Luc Lahaye meets Jamiroquai (merci France !), qui doit avoir une coiffure atroce pour tant la cacher sous son bandana, est un poseur de première, bien secondé par la joueuse d'orgue (beurk !), et comme la musique est d'une faiblesse insigne, je me sens assez héroïque d'avoir tenu pendant 7 chansons avant de partir en courant... je répète que mon masochisme a des limites !!

Prochain concert un de ces jours... j'espère avant ma prochaine mission !