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l'ayatollah du rock
6 juillet 2004

[HFT] alligators combien ?

Date : 6 juillet 2004

 

Chers amis musicophiles, que les âmes sensibles et les allergiques à la cancoillotte se méfient : il s'agit ici de relater un concert 100% franc-comtois...

Accompagné pour l'occasion de Sam et Clem, les Bouffes du Nord nous proposent le toujours jeune (?) Hubert-Félix Thiéfaine, qui tourne pour l'occasion en solo, en bref un HFT seul sur une scène immense avec sa guitare, sa voix (?) et un occasionnel harmonica...

C'est à peu près à 20h40 que notre "rebelle non révolutionnaire" arrive sur scène, avec une ceinture type kamikaze qui s'avèrera rapidement inclure une flasque de whisky... faudrait pas se gêner non plus ! Si la voix est pour le moins hésitante sur le premier morceau Droïde song, elle s'affirmera au fur et à mesure du concert, tout en restant en permanence en limite de l'extinction... la faute à un guet-apens la veille, s'il faut l'en croire le chanteur...

Déroulant des morceaux extirpés de 9 de ses 13 albums (manquent « autorisation de délirer », « de l'amour, de l'art ou du cochon », « alambic/sortie sud » et « la tentation du bonheur »), le one-dog-show alterne chansons et interventions plus ou moins délirantes, dans lesquelles interviennent successivement Verlaine (et son auguste postérieur), Mamère et son mariage médiatique, Libé et July les étrons, Baudelaire et ses 2000 appartements (?)... ce qui cache un peu l'absence de véritable guitariste (où sont les Mairet ou Rocky d'antan ??) !

HFT nous démontrant qu'il n'a pas la maîtrise instrumentale de ses musiciens d'appui, on se contente donc des textes, et on accepte bien volontiers les imperfections... qui se multiplient à dire vrai surtout sur les morceaux récents (les fastes de la solitude, sentiments numériques revisités ou des adieux carrément abandonnée...), mais comme le public n'est pas vraiment au point non plus (applaudissements intempestifs, globalement une seule chanson connue : la fille du coupeur de joints !), ça s'équilibre au final...

Il faut tout de même avouer que l'homme maîtrise son espace et son public, et que certaines versions sont vraiment très réussies : 542 lunes et 7 jours environ déménage, un automne à Tanger est faite pour l'acoustique, zone chaude, môme est très pêchue, la fin du saint-empire romain-germanique est nickel... par ailleurs, les deux reprises de Ferré sont au point : avec le temps est juste, et la mémoire et la mer est pleine d'émotion...

Donc quasiment deux heures d'un concert qui aura déconcerté pas mal de personnes, mais personnellement j'en redemande...

La suite, ce fut au troquet d'en face que cela se déroula, avec des discussions assez obscures, des histoires de X avec petite poitrine ou bien encore des personnes plus lourdes que Gérald et moi réunis... il était temps de rentrer !

 

Prochains concerts : très bientôt, surveillez vos mails... et pour fêter les poilus, il y aura les Toy Dolls emmenés par Olga... is Florence deaf ??

 

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