[Festival Mo'Fo] des faux mots

Date : 30 juin 2004

pour assister à cette soirée, il fallait avoir une sacrée motivation : une salle de concert (les Mains d'Oeuvre) en plein coeur des puces de St-Ouen, avec un métro en vacances qui nous abandonne pas loin de Perpette-les-Oies... un bon échauffement physique !

A peine arrivé, il faut présenter ses excuses à Lucie : 1/2 heure de retard, ça n'est pas dans mes habitudes, mais il faut assumer...

Au programme de ce festival Mo'Fo, plein de choses inconnues... il faut prendre des risques de temps à autres !

Ca commence sans risque : Acétate Zéro assure un show trop court (1/2 heure par groupe, c'est la règle), mais leur noise mélancolique (neurasthénique ?) fait toujours mouche, et comme ils se permettent de terminer par une reprise carrément rock... rien à redire !

On alterne ensuite d'une salle à l'autre, en compagnie des camarades Sean et Fanny, les surprises du soir, pour découvrir les Married Monk, dont la pop est parfois intéressante, mais a souvent tendance à plonger vers de la bonne soupe bien insipide... les claviers y sont sans doute pour beaucoup !

On écoute ensuite quelques minutes les Temple Temple, dont le rock à la NoMeansNo serait de bon aloi si le chanteur n'était pas affligé du même organe (vocal) que l'un des frères Gibb : les infâmes Bee Gees ont des rejetons ! Et comme ce méchant garçon à la barbe d'époque se permet également d'être installé derrière les fûts, inutile de préciser que la comparaison avec l'amie France est largement humiliante pour le poilu !

Enfin arrive l'heure de Shannon Wright, que Fanny s'est empressée de nous conseiller, après l'avoir admirée il y a deux mois... si on dit "pas convaincus", on est loin de la vérité ! Passant 6 chansons derrière son piano (de quoi achever Lucie), à osciller entre PJ Harvey et Diamanda Galas sans jamais (malheureusement !) choisir, puis 5 chansons seule à la guitare (qu'elle maîtrise parfaitement, c'est indéniable !) avec une chanson-type qu'elle décline sans un sourire (intro douce, gros énervement puis retour au calme), on va dire qu'elle n'était pas dans un grand soir... mais y aura-t-il une autre chance ??

Avant de s'élancer pour le périple du retour, nous prêtons l'oreille à Wilfried... on la récupère vite, c'est mou du genou (et du reste), et c'est sans regrets que nous oublions d'attendre que Dragibus nous assène le coup de grâce... on a peut-être raté un grand moment, qui sait !?

En gros, la première partie aurait pu suffire... mais on dira qu'elle m'a suffi !

Prochains rendez-vous la semaine prochaine avec les concerts solo de l'empereur de la cancoillotte, notre ami (le mien, tout du moins) Hubert-Félix Thiéfaine !!