[Washington Dead Cats] voodoo island

Date : 2 mai 2004

Quand rien ne va, il reste toujours la musique !

Ce dimanche soir, la Flèche d'Or accueillait un bon nombre de keupons, rockers, jeunes, moins jeunes... mais tous avides de sons !

La première partie a permis d'effectuer un voyage dans le temps : les Garage Lopez en sont restés au début des années 80, leur musique punk ayant toutes ses sources dans le premier Exploited, ce qui était sympa il y a 20 ans mais est largement dépassé actuellement... On dira que ça s'écoute, mais même les pathétiques tentatives du chanteur-guitariste (qui a trop trippé sur Captain Sensible, pour l'anecdote) de remuer les foules ne réussissent pas à motiver plus de trois ou quatre personnes... et ça a duré 3/4 d'heure ! Menfin, il vaut mieux cela que Pascal Obispo, quand même...

A 22h10, les Washington Dead Cats prennent la petite scène d'assaut par la face Nord, puisqu'ils traversent la salle pour grimper tous les 7 (sept !) sur la grosse estrade... Après 20 ans (et quelques) de vie, il faut avouer qu'ils ont encore la pêche, n'en déplaise à tous les Wampas du monde... Pendant une bonne heure et demie, leur psychobilly va déchaîner la population du lieu... Pour rappel, le psychobilly est le rejeton indigne du rockabilly et du punk !

Et là où les Cramps (inventeurs du style) sont plutôt sombres et inquiétants, les WDC utilisent les cuivres pour être plus festifs et se rapprocher des musiques de la Nouvelle-Orléans... en sus du reste, c'est à dire tout le folklore vaudou-zombies-magie qui permet de faire de jolies tenues de scène ! ;-)

Pour nous achever, deux reprises finissent de mettre le feu : un Batman plutôt classique, et un Viva Las Vegas à se faire retourner Elvis dans sa tombe (ce qu'il doit pouvoir faire maintenant si les vers ont fait leur office...) !

Une soirée plus que correcte donc, et encore des perspectives alléchantes dans les semaines à venir, à commencer par Oomph ! le 11 mai, qui sera accompagné d'un Punish Yourself de bonne renommée scénique... la vérification s'impose.